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Réchauffement artistique à la Fondation EDF

Dans la foulée de la COP21 qui a monopolisé Paris en décembre, la Fondation EDF propose "Climats artificiels", une exposition qui scrute les changements climatiques.[Hicham Berrada]

Une exposition troublante et protéiforme se penche sur les dérèglements climatiques, en rassemblant des oeuvres signées par 25 artistes contemporains différents. Un parcours qui épouse toutes les températures.

Un cube de plexiglas où l’on observe la condensation de l’eau, un bloc de glace qui fond, la vidéo d’un cratère en feu, au milieu du désert… La matière dans tous ses états - liquide, solide, gazeux - est la vedette véritable de l’exposition “Climats artificiels” qu’organise la Fondation EDF, dans la foulée de la COP21.

L’accrochage, qui se déploie sur trois niveaux, accueille notamment des oeuvres signées de la jeune Française Charlotte Charbonel, de la musicienne japonaise Yoko Ono ou de la plasticienne serbe très cotée Marina Abramovic.

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[© Chris Morin-Eitner]

Démarche sensibilisatrice

Si tout ne passionne pas, force est de constater que la Fondation EDF a eu l’audace de programmer des propositions exigeantes et diverses. Parmi les coups de coeur, on retient les ballons d’hélium de Spencer Finch, dont le bleu pastel correspond à la couleur exacte qu’avait le ciel le 21 novembre 2004, à 13h14 précises, au-dessus de Coney Island, au sud de Brooklyn. Une idée poétiquement saugrenue.

A deux pas, Chris Morin-Eitner imagine ce à quoi ressembleraient la Tour Eiffel et l’Opéra Garnier si Paris vivait sous un climat digne de la jungle. Une démarche sensibilisatrice, qui joint l’esthétique tropicale à un propos écolo.

“Climats artificiels”, jusqu’au 28 février, Fondation EDF (7e).

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