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Chasseurs en «état d'ivresse manifeste» : voici le montant de l'amende à laquelle les contrevenants s'exposent désormais

D’après l'Office français de la biodiversité (OFB), le nombre de morts et blessés liés à la chasse a reculé ces vingt dernières années. [ROMAIN PERROCHEAU/AFP]

Annoncée en janvier dernier, la mesure visant à sanctionner les chasseurs «en état d’ivresse manifeste» d’une lourde amende a été officialisée ce dimanche 17 septembre via un décret publié au Journal officiel.

Les chasseurs en état d’ivresse dans le viseur de l’exécutif. Le 9 janvier dernier, Bérangère Couillard, alors secrétaire d'État chargée de l'Écologie, avait dévoilé son plan «zéro accident» pour mieux encadrer la pratique de la chasse.

Parmi les idées proposées en début d’année, l’une d’elle visait à instaurer une contravention pour tout chasseur contrôlé avec un taux d’alcoolémie supérieur à 0,5 g par litre de sang, à l’image du code de la route. 

Cette mesure a finalement été officialisée ce dimanche via un décret publié au Journal officiel. «Se trouver en état d'ivresse manifeste à l'occasion d'une action de chasse ou de destruction en étant porteur d'une arme à feu ou d'un arc» expose à une contravention de cinquième classe selon le texte. Cette dernière a été fixée à 1.500 euros d’amende ou à 3.000 euros d’amende en cas de récidive. 

D’après l'Office français de la biodiversité (OFB), le nombre de morts et blessés liés à la chasse a reculé ces vingt dernières années. Lors de la saison 2022-23, les accidents de chasse ont causé la mort de six personnes, uniquement des chasseurs, soit le «chiffre historiquement le plus bas relevé».

La présence de trois non-chasseurs parmi les victimes des deux saisons précédentes avait remis la chasse au coeur du débat public. Certains détracteurs avaient réclamé son interdiction le week-end et lors des vacances.

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