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La pollution, une piste (sérieuse) pour trouver des extraterrestres

Image d'illustration. [CC/Gerhard A. E. Uhlhorn]

Des scientifiques britanniques affirment qu'il serait possible de découvrir des formes de vie extraterrestre en détectant dans l'atmosphère des planètes la présence des traces de pollution.

 

La Nasa s'est donnée 20 ans pour trouver des extraterrestres. Encore faut-il savoir comment ? Une récente étude menée par le Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian situé à Cambridge (Angleterre) propose quelques pistes. 

Les astronomes pourraient trouver des extraterrestres en examinant des signes éventuels de pollution dans l'atmosphère des lointaines planètes.

 

Détecter la présence de gaz

Pour cela, les scientifiques comptent notamment sur le télescope spatial James Webb dont le lancement est prévu en 2018 pour détecter la présence d'oxygène ou de méthanes. Mais pas seulement. En effet, à l'instar des hommes qui rejettent des gaz comme les chlorofluorocarbones (CFC), les éventuelles civilisions extraterrestres pourraient en faire de même.

Toutefois, il existe des limites à ces travaux. En effet, pour examiner le taux de CFC encore faut-il pouvoir que le télescope puisse les détecter.  En outre, il faudra également que les planètes observées soient en orbite autour d'un type particulier d'étoile, les naines blanches.

 

Alerte sur les dangers de pollution

Les auteurs de l'étude notent enfin que cette méthode de recherche pourrait permettre de trouver des formes de vie intelligente, mais pourrait aussi faire découvrir les traces de civilisations extraterrestres disparues.

Certains polluants peuvent rester dans l'atmosphère terrestre durant 50.000 ans, quand d'autres disparaissent au bout de 10 ans. L'absence de ces derniers suggérerait une source de vie disparue.

"On peut spéculer sur le fait que les extraterrestres ont été sages et ont réussi à vivre proprement", note Avi Loeb, l'un des coauteurs de cette recherche, avant d'ajouter : "mais dans un scénario plus noir, nous pourrions découvrir des choses qui seraient un rappel à l'ordre des dangers que représente le fait de ne pas être des occupants raisonnables de notre propre planète."

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