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Iran : un scientifique aurait été assassiné via une intelligence artificielle

Mohsen Fakhrizadeh avait la charge du programme nucléaire iranien. (IRANIAN DEFENCE MINISTRY/AFP)

Mohsen Fakhrizadeh, le plus haut scientifique spécialiste du nucléaire d’Iran a été assassiné en novembre 2020 à Téhéran. Près d’un an après sa mort, le New York Times a dévoilé dimanche qu’il aurait été abattu à l’aide d’une intelligence artificielle (IA).

Professeur de physique et «Gardien de la Révolution», Mohsen Fakhrizadeh avait la charge du programme nucléaire iranien. Son travail consistait notamment au développement d’ogives nucléaires pour une utilisation civile comme militaire. 

Le Mossad, les services secrets israéliens, serait à l’origine de cette exécution, affirme le quotidien américain dans son enquête. Ses agents auraient agi grâce à une mitraillette pilotée à distance et secondée par une intelligence artificielle. Dissimulée dans un camion, la mitraillette aurait été, introduite pièce par pièce afin de déjouer les contrôles de sécurité.

Une IA calibree pour anticiper les mouvements de la cible 

Le physicien a été touché par quatre balles de calibre 7,62 alors qu’il était en voiture avec son épouse. Afin d’éviter les dégâts collatéraux, tels que la mort de son épouse, la mitraillette pilotée à 1.500 kilomètres via satellite, était équipée d’un système d’intelligence artificielle. Le risque d’une erreur liée au décalage entre l’ordre et l’exécution étant trop grand.

Ainsi, l’IA permettait une reconnaissance faciale de la cible mais également un système d’anticipation des mouvements de la voiture. Une intelligence artificielle efficace puisque Mohsen Fakhrizadeh a été la seule victime. Après l’assassinat, l’arme devait s’autodétruire mais la bombe n’a pas entièrement fait son œuvre et les «Gardiens de la Révolution» ont pu identifier le niveau de sophistication de l’arme.

Le physicien était depuis quatorze ans la cible de nombreux complots et tentatives d’assassinat. Refusant de suivre les protocoles de sécurité, il a été abattu alors qu’il accompagnait son épouse dans leur maison de campagne à l’Est de Téhéran. Cette annonce intervient le jour de l’ouverture de la conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

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