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Alsace: un animateur soupçonné d'attouchements sur plusieurs enfants mis en examen

L'enquête a été confiée à la gendarmerie de Mundolsheim (Bas-Rhin) qui a mis en place deux lignes téléphoniques, afin de recueillir les témoignages d'autres victimes potentielles.[Sameer Al-DOUMY / AFP]

Un animateur périscolaire de Lampertheim dans le Bas-Rhin, a été mis en examen jeudi 3 mars pour des attouchements sur plusieurs enfants dont il avait la charge, a indiqué le parquet de Strasbourg.

Un homme de 44 ans, marié et père de famille, a été placé en garde à vue hier, pour «agression sexuelle sur mineur de 15 ans» et, dans le cas d'une victime présumée, pour «corruption de mineur de 15 ans».

Le suspect travaillait depuis une vingtaine d'années dans ce centre, où il aurait pu être en contact avec quelques 2.000 enfants.

Au total, 8 victimes présumées, dont la plus âgée avait 12 ans, ont été identifiées : 7 fillettes et 1 garçon. Les victimes supposées fréquentaient un centre périscolaire de Lampertheim, commune d'un peu moins de 3.000 habitants située à une quinzaine de kilomètres au nord de Strasbourg.

Une première plainte déposée mais classée sans suite

Une jeune femme, aujourd'hui âgée d'une vingtaine d'années, avait déposé l'an passé une première plainte, qui avait initialement été classée sans suite, mais d'autres avaient ensuite suivi.

Le quadragénaire faisait toutefois l'objet depuis la première plainte d'une suspension administrative, selon le parquet, et d'un signalement de l'éducation nationale.

Lors de sa garde à vue, il a partiellement reconnu les faits, indiquant souffrir depuis une dizaine d'années «de pulsions» qu'il «n'explique pas», selon le parquet, qui a retenu l'année 2010 comme celle du début des attouchements présumés.

L'homme a par ailleurs indiqué avoir téléchargé des contenus pédopornographiques sur son ordinateur. Les enquêteurs ont saisi à son domicile une soixantaine de disques durs, dont deux contiendraient selon l'animateur des contenus à caractère pédopornographique

Le parquet devait demander son placement en détention provisoire lors du débat devant le juge des libertés et de la détention, mais rien n'a pour l'heure encore été communiqué.

L'enquête a été confiée à la gendarmerie de Mundolsheim (Bas-Rhin), qui a mis en place deux lignes téléphoniques (06.71.17.86.19/06.71.01.65.68), afin de recueillir les témoignages d'autres victimes potentielles.

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