En direct
A suivre

Affaire Jubillar : l’étrange réponse de Cédric à la tante de Delphine le jour de sa disparition

L'oncle et la tante de Delphine Jubillar ont exprimé leurs doutes sur son époux, Cédric. L'oncle et la tante de Delphine Jubillar ont exprimé leurs doutes sur son époux, Cédric. [Crédit Fred SCHEIBER / AFP]

Une phrase énigmatique. L’oncle et la tante de Delphine Jubillar, introuvable depuis décembre 2020, ont livré leur témoignage sur sa disparition, et ont révélé certaines déclarations de Cédric, le principal suspect.

Lorsque l’oncle et la tante de Delphine, Élisabeth et Didier, ont appris la disparition de cette dernière par SMS, quelques heures après le signalement aux autorités, la tante aurait passé un coup de téléphone à Cédric pour demander des informations et explication. Ce dernier aurait alors répondu, sur un ton sarcastique : «va voir si elle n’est pas au cimetière à Técou, chez tes parents». 

Une réponse qui a choqué et intrigué Élisabeth, la tante de Delphine. «Il m’a sorti ça, oui. Je lui ai dit "tu rigoles comme ça ? Pourquoi tu dis ça Cédric, elle n’a pas pu disparaître comme ça"», lui aurait-elle répondu, selon le récit qu’elle a livré dans un documentaire de RMC Story.

Il n'aurait pas donné plus d'information à la tante, insinuant simplement qu'elle devait être en compagnie de son amant. Une conversation très intrigante le lendemain quelques heures après la disparition de sa femme, mais qui ne constitue en aucun cas une preuve irréfutable de la culpabilité de Cédric.

Ces proches de Delphine Jubillar ont également témoigné du caractère étrange de sa relation avec son mari. «On se demande pourquoi elle a rencontré ce garçon. C'était l'opposé de Delphine», ont-ils affirmé dans le documentaire. La tante et l'oncle de la jeune infirmière disparue ont par ailleurs été entendus le 31 mars dernier par les deux juges d'instruction en charge de l'enquête.

Cédric Jubillar a été placé en détention en juin dernier, suspecté du meurtre de Delphine. La justice a toujours rejeté ses demandes de remise en liberté, la dernière datant du mois de mars. La cour d’appel de Toulouse estime que les enquêteurs ont apporté suffisamment d'éléments de la culpabilité du peintre plaquiste de 34 ans, pour le maintenir en prison, alors que les avocats de Cédric Jubillar affirment que le dossier ne contient aucune preuve irréfutable.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités