Trois personnes, dont deux spéléologues et une enseignante, se sont retrouvés bloqués ce jeudi 5 mai sous terre dans les Caves de Sassenage en Isère, en raison d'une brusque montée des eaux. L'un des guides est décédé. Une enquête a été ouverte par le parquet de Grenoble.
Selon le communiqué de presse de la préfecture de l'Isère, c'est lors de leur progression dans la grotte que «les secours ont découvert un corps identifié comme celui d'un des deux guides.» D'après les premiers éléments, il s'agirait d'une femme âgée de 55 ans.
Tandis que l'autre guide et l'enseignante ont été retrouvés sains et saufs et ont pu être évacués. Ces derniers se trouveraient à une centaine de mètres de profondeur, coincés dans une salle où le plafond haut leur a permis de se réfugier. Ils ont été surpris par la rapidité avec laquelle l’eau est montée suite à une averse, ne s’attendant pas à ce qu’une telle situation se produise, compte-tenu des faibles précipitations de ces dernières heures, a indiqué Le Dauphiné Libéré.
«Seuls 7 millimètres d'eau étaient prévus. Il en est au final tombé près de 31 millimètres. Il y a eu une concomitance d'événements météorologiques imprévus qui a mené à tout cela», a expliqué le maire de Sassenage à France 3.
UNE SORTIE SCOLAIRE AU DÉPART
Les trois individus encadraient une sortie scolaire, a expliqué la préfecture de l'Isère. Lors de la montée des eaux, tous les enfants de la classe de 5e du collège du Grésivaudan à Saint Ismier ont réussi à sortir des Cuves avant la crue, ont-ils ajouté.
Nous suivons avec la plus grande attention la suite des opérations à la grotte « Les Cuves de Sassenage ».
Les élèves de 5ème du collège du Grésivaudan à Saint Ismier (38), en sortie scolaire ont été évacués par le SDIS suite à la montée des eaux et reconduits chez eux. https://t.co/3fkPlzceZR— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) May 5, 2022
Jeudi après-midi, la préfecture avait annoncé la mise en place d’un dispositif de secours, afin de procéder à une évacuation «quand la météo le permettra».
Une équipe du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux (Grimp), ainsi qu’une trentaine de spéléologues, étaient sur place pour leur venir en aide