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Nord : la gendarmerie diffuse le portrait-robot d’un pédophile présumé et reçoit de nombreux appels

Le lien entre la victime ou le témoin avec le technicien portraitiste est l’élément primordial dans la réalisation d'un portrait-robot. [Capture écran Facebook (@Gendarmerie du Nord)]

La gendarmerie du Nord a communiqué en fin de semaine dernière la description d’un homme d’une soixantaine d’années recherché pour agressions sexuelles sur mineure. Le portrait-robot a ainsi donné lieu à plusieurs signalements.

Un visage et des questions. «Nous avons eu énormément d’appels mais peu sont probants», a indiqué à La Voix du Nord une source proche de l’enquête.

Les investigations sont méticuleuses et longues afin de démêler le faux du vrai, après la diffusion, par la gendarmerie du Nord du portrait-robot d'un homme d'environ 60 ans suspecté d’attouchements et de menaces verbales sur une adolescente le 9 mai dernier à Templeuve-en-Pévèle (Nord).

La victime a pu fournir une description précise de son agresseur. Ce dernier aurait les yeux foncés et les cheveux blancs. Il était, au moment de l'agression, vêtu d'un t-shirt bleu, d'un short noir et portait une paire de baskets jaune fluo. De plus il tenait un sac-poubelle et un bâton dans les mains.

C’est ce témoignage décisif «qui n’est possible que dans environ un cas sur cinquante» d’après les enquêteurs, qui a permis à la brigade de recherches de Douai d’établir un portrait-robot détaillé. Mais pour l’heure, aucun suspect n’a été interpellé.

Un procédé utilisé dans des cas précis

Chaque année, la police réalise environ cent cinquante portraits-robots. Élaborés par un logiciel sur ordinateur – ils ne sont plus dessinés à la main depuis plus de vingt ans – ces descriptions sont le plus souvent utilisées dans des cas d’agressions, de viols ou encore de braquage.

Le lien entre la victime ou le témoin avec le technicien portraitiste est l’élément primordial dans la réalisation d'un portrait-robot. En effet, pour se livrer et fournir le plus d’informations détaillées, un véritable climat de confiance doit s’instaurer.

Si aucune statistique n’existe sur le nombre d’affaires résolues grâce aux portraits-robots, certains criminels ont tout de même pu être identifiés à l’aide de ce procédé.

Dans les années 1980, Thierry Paulin, le «tueur de vieilles dames» avait ainsi été reconnu grâce à la description détaillée de sa coiffure par l’une des rescapées. De même, en 1999, le portrait-robot d’un homme réalisé grâce au témoignage d’une fillette de 6 ans a permis de confondre un individu condamné en 2003 pour meurtres d’enfants et viols.

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