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Enseignants tués par balle à Pouyastruc dans les Hautes-Pyrénées : ce que l'on sait

Les gendarmes ont été alertés par des voisins, qui ont découvert le corps de l'enseignante de 32 ans, gisant dans une rue. [Sameer Al-DOUMY / AFP]

Deux professeurs d'un collège des Hautes-Pyrénées ont été tués par balle lundi 4 juillet. Le meurtrier présumé n'a toujours pas été interpellé, mais un appel à témoins a été lancé.

Deux enseignants d'un même collège de Tarbes (Hautes-Pyrénées) ont été retrouvés morts lundi 4 juillet. Ils ont été tués par balle. Le parquet a ouvert une enquête pour double homicide et une soixantaine de gendarmes sont mobilisés pour localiser le suspect. Actuellement introuvable, l'époux de l'une des victimes est activement recherché par la gendarmerie, et un appel à témoins a aussi été lancé pour le retrouver. 

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Un appel à témoins lancé le 8 juillet 2022 pour retrouver le suspect du double meurtre de Pouyastruc (Hautes-Pyrénées). / Gendarmerie nationale

Cédric Tauleygne, 34 ans, est soupçonné d'avoir tué Gabriel Fourmigué et Aurélie Pardon, dont il est le compagnon, lundi à Pouyastruc (Hautes-Pyrénées) près de Tarbes.

L'homme, décrit comme étant de type européen, athlétique, avec des lunettes et les cheveux rasés et mesurant 1,75 m est en fuite et toujours activement recherché, en France et en Espagne. Cet ouvrier d'une usine des Pyrénées-Atlantiques, portait un jean de couleur bleue et un blouson en cuir foncé au moment des faits, indiquent les gendarmes dans leur appel à témoins.

Les deux enseignants, travaillaient au sein du collège Desaix. Le premier, âgé de 55 ans, était professeur d'éducation physique et sa collègue de 32 ans enseignait le français.

Cette dernière a été découverte la première, lundi en fin d'après-midi. Son corps gisait dans une rue de Pouyastruc, un petit village des Hautes-Pyrénées. Alertés par des voisins, les gendarmes se sont rendus sur place et ont découvert la seconde victime, décédée dans sa maison, quelques mètres plus loin.

D'après le procureur de Tarbès, la rivalité amoureuse aurait motivé son passage à l'acte. En effet les deux professeurs s'étaient «rapprochés sentimentalement ces dernières semaines au cours d'un voyage scolaire».

Un «faits divers affreux»

En visite dans un lycée de Champigny-sur-marne (Val-de-Marne), le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, avait évoqué «un fait divers affreux» et partagé sa «réaction de tristesse et de compassion pour les familles des enseignants, les collègues et élèves».

De son côté le recteur de l'académie de Toulouse, Mostafa Fourar, s'était rendu sur les lieux du double homicide, accompagné de Rodrigue Furcy, le préfet des Hautes-Pyrénées. Il avait exprimé «sa très vive émotion et son immense tristesse» dans un communiqué.

L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de Tarbes et à la section de recherche de Toulouse. Les autopsies des victimes doivent être pratiquées dans les prochains jours, à l'Institut médico-légal de Toulouse.

Ce double homicide a eu lieu en même temps que le bal de fin d'année des élèves de 3e du collège Desaix. Une cellule de soutien psychologique avait été mise en place ce mardi pour accueillir les enfants sous le choc, mais aussi leurs parents et les autres membres de l'équipe pédagogique.

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