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Fleuriste poignardé au drive du McDonald’s de Vélizy : les deux livreurs mis en cause condamnés

Les deux livreurs, qui ont agressé un jeune fleuriste de 26 ans, jeudi 15 septembre au soir, à coups de couteau sur le parking du McDrive de Vélizy-Villacoublay (Yvelines), ont été condamnés ce mardi.

La justice s'est prononcée. Les deux livreurs ayant agressé au couteau un jeune fleuriste dans la soirée du jeudi 15 septembre au McDrive de Vélizy-Villacoublay (Yvelines), ont été condamnés par le tribunal de Versailles ce mardi. 

L'auteur des coups de couteau a été condamné à deux ans de prison ferme, avec mandat de dépôt assorti d'un an de sursis pour violences volontaires avec arme et en réunion. Son complice a, pour sa part, été condamné à dix-huit mois de prison, dont six mois sous bracelet électronique, et douze mois de sursis pour violences en réunion. 

Le père de la victime a réagi à l'agression sur CNEWS. «C'est douloureux,  parce qu'on y repense. Je revois les blessures. J'ai du mal à dormir et mon fils aussi». 

De son côté, la compagne de la victime a confié avoir pensé au pire. «J'ai cru qu'il allait mourir puisque je l'ai vu avec du sang partout. J'étais paniquée, j'ai vraiment eu peur». 

UNE PREMIÈRE DISPUTE

Dans la soirée du jeudi 15 septembre, aux alentours de 23h, un jeune fleuriste de 26 ans, répondant au nom de Tony J., avait été agressé de plusieurs coups de couteau, alors qu’il se trouvait dans la file d’attente du McDrive de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) avec trois amies.

Une dispute avait éclaté entre les protagonistes parce que les deux livreurs, âgés de 18 et 19 ans d'après nos informations, juchés sur un scooter, avaient activé le mode plein phare de leurs deux-roues, éblouissant la victime et ses amies, sans vouloir baisser la lumière malgré leurs demandes répétées.

Après s’être disputés une première fois avec les jeunes femmes qui étaient à l’arrière du véhicule, les suspects étaient ensuite revenus à la charge, percutant le rétroviseur de la voiture.

Ce faisant, le jeune fleuriste était sorti du véhicule, et avait commencé à se battre avec les deux livreurs. De morphologie «costaud», selon ses proches, Tony J. prenait rapidement le dessus dans un premier temps, avant de recevoir plusieurs coups de couteau de la part de l’un des deux jeunes hommes. 

Un employé du McDonald's avait alors tenté de s’interposer, dans l'espoir de calmer les protagonistes. Les suspects avaient ensuite quitté les lieux à scooter, avant de revenir pour récupérer un téléphone perdu sur place.

Alertés, le père et les frères de Tony, s'étaient rendus sur les lieux, pour tenter de l’aider. Les deux jeunes individus, avaient finalement été interceptés par une équipe de la BAC (Brigade anti-criminalité).

Ces derniers étaient déjà connus des services de police. L’un, Abdelrazak O., pour vols de véhicules, conduite sans permis, rodéos, refus d’obtempérer, et le second, Harrys D., pour une trentaine de faits différents, dont extorsions avec arme sur plusieurs jeunes femmes.

Dix jours d’ITT

Poignardé à quatre reprises, Tony J. avait été conduit à l’hôpital avec des plaies au niveau des fesses, du thorax et de l’avant-bras, qui ont pu être recousues. Si ses jours n'étaient pas en danger, un proche de la victime avait toutefois précisé qu’il avait reçu dix jours d’ITT (Incapacité totale de travail). Il avait décidé de porter plainte, ce qui a mené à la comparution immédiate de ses agresseurs. 

Le maire de Vélizy, Pascal Thévenot, qui connait la victime et ses proches, s’était rendu sur place et avait indiqué à CNEWS qu'«en dix ans, c’est la première fois qu’un tel événement se produit. Les services de livraison nous apportent parfois des personnes indésirables», mais rien de tel.

Trois jours après les faits, la direction du restaurant MacDonald's de Vélizy avait de son côté indiqué qu'elle condamnait «fermement cette agression» et qu'elle était «en lien avec les services de police pour apporter tout son concours à l’enquête».

L'établissement avait également assuré que «les clients présents à l’intérieur du restaurant au moment des faits, ainsi que les salariés, avaient été immédiatement mis en sécurité par les équipes du restaurant». 

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