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Normandie : le maire retrouvé dans un champ, pieds et mains cloués, impute son agression à deux hommes

Une enquête pour violences aggravées a été confiée à la brigade des recherches de Saint-Lô. Photo d'illustration [Joel SAGET / AFP]

Le maire délégué de Saint-Côme-du-Mont (Manche) retrouvé blessé au visage, les mains et pieds cloués mercredi, a imputé son agression à deux hommes qui lui reprochaient son soutien apporté au président de la République ce vendredi.

La suite d'un acte d'une rare violence. Le maire délégué de Saint-Côme-du-Mont (Manche), qui avait été retrouvé mercredi dans un champ, blessé à la tête, pieds et mains cloués, accuse deux hommes d'avoir commis les faits, suite à son soutien envers le président de la République, Emmanuel Macron.

Vers 12h30, Bernard Denis avait été retrouvé dans un champ à proximité de la salle des fêtes, blessé au visage et présentant des clous plantés dans le dessus des mains et dans chacun de ses talons, à l'aide d'une cloueuse pneumatique.

Transporté au centre hospitalier de Saint-Lô, le maire délégué a été opéré le mercredi et jeudi pour extraire les clous plantés dans ses talons et ses mains. «Son état de santé physique n'est pas alarmant. Il a fait l’objet d’examens médico-légaux qui ont conclu à une incapacité totale de travail de 21 jours», précise le procureur de la République de Coutances Michaël Giraudet dans un communiqué.

Néanmoins, si une enquête pour violences aggravées confiée à la brigade des recherches de Saint-Lô, avec l’appui de la cellule d’investigation criminelle de la gendarmerie nationale se poursuit «activement», ce n’est pas la première fois que l'élu est victime d’actes répréhensibles. 

Un soutien qui déplait

En l’espace d’un an, c’est la cinquième fois que le maire de Saint-Côme-du-Mont est victime d’agressions ou d’intimidations. Tout avait débuté en décembre dernier, quand trois de ses véhicules avaient été incendiés à son domicile. Par la suite, c’est par inscriptions et courriers qu’il a reçu de telles menaces.

Cependant, une autre enquête, concernant deux tirs sur le fourgon du maire au mois de mai dernier a «permis de déterminer que Bernard Denis avait menti. Entendu en juin 2022, il avait reconnu avoir tiré lui-même dans son fourgon et avoir inventé cette agression», indique Michaël Giraudet.

Le procureur ajoute également que l'élu «revient sur la reconnaissance des faits de dénonciation de délit imaginaire, mettant en lien l'agression du 9 novembre avec celle du 18 mai 2022».

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