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Intrusion à l'Elysée : l'homme arrêté dans le palais voulait y «travailler»

L'individu est entré par un autre accès que la porte principale du palais. [Ludovic MARIN / POOL / AFP]

Un homme qui souhaitait demander du travail à Emmanuel Macron a réussi à s’introduire vendredi à l'Elysée, avant d’être interpellé.

Il assure que son acte n’avait rien d’une menace. Un homme de 26 ans a été interpellé vendredi alors qu’il s’était introduit au palais de l'Elysée, résidence du président de la République, à Paris.

Une source proche du dossier a indiqué à CNEWS que l’individu n’avait pas pris conscience qu’il entrait dans un périmètre sécurisé et s’en est excusé. Il a expliqué qu’il voulait travailler pour l'Elysée. Il n’avait aucune arme sur lui.

L’individu, détenteur d’un master 2 en droit international et diplômé d’une école de commerce, a indiqué à RTL qu’il souhaitait «se présenter en personne pour montrer ses qualités humaines», après avoir répondu à une annonce d’emploi sur le site de l’Elysée, pour un poste de juriste et de manager.

Un problème de sécurité déjà connu

Il a expliqué avoir pénétré sans problème dans la cour d’honneur via une entrée autre que la porte principale, en suivant deux autres personnes. Malgré la présence de gendarmes, «il n’y a eu aucun contrôle, aucune demande», a-t-il témoigné. Il s’était ensuite présenté au «maître d’hôtel» puis avait été invité à patienter, avant d’être interpellé. Il a expliqué ne pas savoir qu’il était interdit d’entrer dans l'Elysée sans autorisation.

Les faits ont été classés le jour même, le parquet jugeant une poursuite inopportune, a précisé une source policière à CNEWS.

Une autre source a indiqué à nos confrères que l’accès par lequel le jeune homme a réussi à entrer pose un problème de sécurité depuis plusieurs années. Elle est dédiée aux collaborateurs ou aux artisans travaillant pour le palais. Des ouvriers l’empruntent régulièrement pour des travaux de rénovation et l'individu aurait profité d’un «flux» lors de la pause déjeuner pour y pénétrer. La création d’un sas de contrôle avait été envisagée, sans qu'il soit mis en place.

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