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Oise : un chauffard multirécidiviste condamné à un an de prison pour conduite sous stupéfiants et sans permis

Le contrôle de police a permis de relever qu’il conduisait sans permis et sous l’emprise de stupéfiants, deux infractions pour lesquelles il était en récidive. [THOMAS SAMSON / AFP]

Condamné à 18 reprises pour des délits routiers et un cas d’homicide involontaire, un homme déjà sous bracelet électronique a écopé vendredi d’un an de prison ferme après avoir été contrôlé au volant sans permis et sous l’emprise de stupéfiants à Creil (Oise).

Un danger public mis hors d’état de nuire. Condamné à 18 reprises dont une pour homicide involontaire, un chauffard de 38 ans déjà sous bracelet électronique a écopé vendredi d’un an de prison ferme après avoir été contrôlé au volant par la police sans permis et sous l’emprise de stupéfiants à Creil (Oise).

Cet intérimaire, dont le casier judiciaire contient la quasi-totalité des délits liés au code de la route, s’était vu notifié l’annulation de son permis de conduire il y a quelques mois. Lors de sa dernière condamnation en juin dernier, il avait même été placé sous bracelet électronique.

En apercevant les policiers s’approcher de la voiture qu’il conduisait ce vendredi, le suspect a freiné brutalement avant de se garer à la hâte, manquant de renverser un membre des forces de l’ordre lors de la manœuvre. Le contrôle de police a permis de relever qu’il conduisait sans permis et sous l’emprise de stupéfiants, deux infractions pour lesquelles il était en récidive.

La clémence judiciaire prend fin

«J’ai juste garé la voiture parce que l’ami qui la conduisait n’avait pas le temps de le faire, j’étais sur un parking, pas sur la route», a justifié le prévenu lors de sa comparution immédiate. L’excuse évoquée pour la consommation de drogue n’a guère eu plus de succès. «Le cannabis, j’avais fumé deux ou trois tafs deux jours avant, depuis j’ai arrêté, et je suis content, je ne ressens pas de manque», a expliqué le chauffard, dont les propos ont été rapportés par Le Parisien.

Sa défense n’a pas convaincu le substitut du procureur Michel Mazars, déjà présent lors de sa dernière condamnation en juin dernier et ayant fait preuve de clémence «compte tenu de son casier». Ce dernier avait offert au multirécidiviste «une chance» en le plaçant «sous bracelet électronique».

Le juge en charge du dossier ce vendredi a suivi les nouvelles réquisitions du substitut du procureur, à savoir «une peine de douze mois de prison avec maintien en détention».

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