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Attaque à la gare du Nord à Paris : ce que l'on sait du suspect

Un homme a blessé mercredi six personnes à l'arme blanche à la gare du Nord, à Paris. Interpellé puis hospitalisé, l'assaillant aurait très certainement prémédité son acte, selon les informations recueillies par CNEWS. Sa garde à vue pour tentative d'assassinat a été levée jeudi pour raison médicale.

Six personnes ont été blessées, dont une gravement, par arme blanche, ce mercredi à la gare du Nord par un homme qui a aussitôt été maîtrisé par les policiers sur place. Le suspect a été interpellé puis hospitalisé. Sa garde à vue pour tentative d'assassinat a été levée jeudi pour raison médicale.

Le parquet a, en effet, jugé son état compatible avec une telle mesure. Selon nos informations recueillies la veille, la préméditation pourrait notamment être due à la confection de manière artisanale de son arme.

Les faits se sont déroulés vers 6h42 mercredi matin dans cette gare située en plein coeur du 10e arrondissement de Paris, à une heure de forte affluence.

Les éléments disponibles à ce stade ne permettent pas d'évoquer une attaque terroriste, toutefois, le profil du suspect commence à se dessiner. 

Un homme sous OQTF

Selon une source proche du dossier à CNEWS, le suspect est d'origine maghrébine. Il est arrivé en France il y a trois ans.

Le suspect reste connu des services de police sous différents alias (identités d’emprunt), dont trois sont de nationalité libyenne et d'autres de nationalité algérienne.

«Il pourrait s'agir d'un homme né en Libye ou en Algérie et d'une vingtaine d'années, dont l'âge exact n'est pas confirmé», a indiqué mercredi le parquet de Paris. 

L'individu a été condamné à une amende de violation de domicile et à quatre mois de prison avec sursis pour vol. 

Sous les différentes identités qu'il a données dans ses précédentes arrestations, l'homme fait l'objet de deux obligations de quitter le territoire français (OQTF), dont une depuis l’été 2022 sous son identité libyenne. Cependant, l’homme ne pouvait pas être expulsé en raison de la situation instable dans le pays. 

Lors de son interpellation, l'assaillant ne disposait d'aucun document d'identité sur lui, cependant, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui était sur place dans la matinée mercredi, avait précisé qu'il y avait «d'autres éléments qui devraient permettre de l'identifier rapidement».

Le ministre a par ailleurs affirmé que l'auteur n'avait rien formulé oralement au moment de l'attaque. Toutefois, les policiers auraient entendu le suspect prononcer quelques mots en arabe. Les motivations de l'agresseur demeuraient encore floues ce jeudi.

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