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Incendie mortel à Rambouillet dans les Yvelines : une enquête ouverte pour meurtre et destruction volontaire

Concernant les victimes, il s’agirait d’une femme âgée de 48 ans et de ses deux enfants, un garçon âgé de 18 ans et une petite fille de 8 ans. [Philippe HUGUEN / AFP]

Une enquête a été ouverte ce mercredi 18 janvier par le parquet de Versailles, pour «meurtre et destruction volontaire ayant entraîné la mort», suite à un incendie dans un immeuble de Rambouillet ayant causé la mort de trois personnes dans la matinée.

La piste criminelle privilégiée. Un incendie a fait trois morts, ce mercredi 18 janvier, dans un appartement à Rambouillet dans les Yvelines. Une enquête a dans la foulée été ouverte par le parquet de Versailles pour «meurtre et destruction volontaire par incendie ayant entraîné la mort».

Selon le communiqué du parquet, les faits se sont déroulés vers 7h30 du matin. Une quarantaine pompiers du SDIS 78 sont intervenus immédiatement après. Ils étaient toujours présents sur les lieux deux heures plus tard. 

Des circonstances troublantes

Depuis, l’incendie a été circonscrit, permettant la découverte de trois corps pouvant correspondre aux trois occupants de l’appartement d’où serait parti le feu, allée du Ru Jouanne. Il s’agirait d’une femme âgée de 48 ans, toujours selon le parquet, et de ses deux enfants, un garçon âgé de 18 ans et une petite fille de 8 ans. 

«Des premières investigations, il ressort que cette femme de nationalité bulgare, était occupante sans titre de l'appartement, dont le titulaire du bail avait été son compagnon de 2018 à 2020, date de leur séparation. Depuis cette date, elle occupait seule le logement, avec ses enfants, issus d'une précédente union», précise le parquet.

Néanmoins, le tribunal de proximité de Rambouillet, saisi par le titulaire du bail, avait ordonné le 17 janvier, soit la veille, l’expulsion de l’occupante.

Si ces circonstances ne sont pas pour le moment formellement rattachées à l’incendie, les premières constatations médico-légales faites sur place «conduisent à envisager que des violences graves ont été exercées sur l'adolescent» retrouvé mort, a-t-il été mentionné dans le communiqué.

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