Après avoir été violemment agressée par son compagnon en décembre dernier à Blois (Loir-et-Cher), une jeune femme, désormais sortie du coma, conservera des «séquelles définitives», selon le parquet.
Des conséquences irréversibles. La jeune femme agressée par son ancien compagnon à Blois en décembre dernier est désormais sortie du coma, mais va garder des «séquelles définitives», a indiqué la procureure de la République de Blois, Charlotte Beluet.
En effet, la jeune femme a fait l’objet d’une expertise médicale le 13 février dernier. Cette analyse a confirmé que les «lésions hémorragiques cérébrales» étaient directement liées à l’agression des mains de son ex-compagnon.
«Actuellement, le pronostic vital de la jeune femme n'est plus engagé», a ajouté Charlotte Beluet, mais bien que la victime «communique verbalement, qu'elle se mobilise seule, le pronostic neurologique demeure sombre avec des séquelles définitives à prévoir, notamment une cécité de l'oeil droit, des troubles cognitifs, et a minima des troubles locomoteurs».
La procureure a également indiqué que la victime souffrait d’une «amnésie des faits», et que «si elle est consciente et paraît comprendre les questions, la jeune femme n'y répond pas de façon adaptée». Après deux mois d'hospitalisation, la victime va devoir passer encore plusieurs semaines dans un centre de rééducation.
Son ancien compagnon placé en détention provisoire
Le 13 décembre dernier, la jeune femme, âgée de 24 ans, avait été retrouvée inconsciente dans un hall d’immeuble et placée dans le coma. Deux heures avant son agression, elle s’était présentée à l'accueil du commissariat de police de Blois où elle avait été invitée à revenir le lendemain. Le policier qui n’avait pas pris sa plainte a été suspendu, et une enquête avait été ouverte par l’IGPN. L'ancien compagnon de la victime a quant à lui été placé en détention provisoire.