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Disparition de Leslie et Kevin : le père de l'homme mis en examen raconte son interpellation

L'individu a été interpellé par la section de recherche de Poitiers mardi 28 février. [DENIS CHARLET / AFP]

Le père de l’individu mis en examen ce jeudi 2 mars dans le cadre de la disparition de Leslie et Kevin dans les Deux-Sèvres, est revenu sur l’interpellation de son fils.

Il n’en revient toujours pas. Dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Leslie Hoorelbeke et Kevin Trimpat, un jeune homme d’une vingtaine d’années, proche du couple volatilisé dans les Deux-Sèvres, a été arrêté mardi dernier et est depuis mis en examen pour enlèvement et séquestration.

Présent lors de l’interpellation, le père de l’individu a raconté sa version des faits. «On se serait cru dans NCIS. Il y avait des flics partout dans la maison. C’était un sacré chantier», a-t-il confié à nos confrères de Ouest-France.

L'homme a indiqué que son fils «dormait» lors de l’intervention des gendarmes de la section de recherche de Poitiers (Vienne) à 7h du matin. Âgé de 22 ans, le jeune homme était retourné vivre chez son père à la suite de la mise sous scellés de sa maison par les enquêteurs.

«A part Fortnite, je ne vois pas ce qu’ils vont trouver»

La garde à vue de l’homme présumé innocent a été prolongée ce mercredi 1er mars. Son père a raconté que son fils n’avait pas été particulièrement surpris par son interpellation. «Il disait que l’enquête était en cours et que tous les proches de Kevin et Leslie allaient y passer».

Lors de leur intervention, les forces de l’ordre sont reparties avec l’ordinateur du suspect. Cependant, il n’y a rien à craindre pour le père. «A part Fortnite, je ne vois pas ce qu’ils vont trouver», a-t-il jugé.

Des incohérences dans son discours

Pour rappel, Leslie Hoorelbeke et Kevin Trimpat, âgés de 22 et 21 ans, n’ont plus donné de signe de vie depuis la nuit du 25 au 26 novembre à Prahecq, près de Niort (Deux-Sèvres), après une soirée passée chez un ami.

Si le suspect avait participé à une battue organisée le 5 janvier à Prahecq par la famille de Kevin Trompat, certains points ont fait réagir les enquêteurs. En effet, ils ont, selon Le Courrier de l’Ouest, relevé des incohérences entre les déclarations de cette personne, qui avait déjà été entendue comme témoin, et le relevé de ses communications téléphoniques.

Selon les informations du Parisien, il serait repassé à Prahecq durant la soirée chez l'ami qui recevait le couple à dîner, et aurait échangé des SMS avec Leslie Hoorelbeke jusque tard dans la nuit, alors qu’il avait indiqué être parti chez son frère «et à une soirée techno».

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