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Explosion dans une maison de l’Allier : l'un des gendarmes blessés est décédé

Le gendarme était membre du PSIG. [AFP]

L'un des trois gendarmes blessés dans l’explosion d’une maison, le 15 mars à La Chapelle (Allier), lors d’une intervention, est décédé samedi 22 avril.

Il avait 27 ans et allait être père pour la première fois. Le gendarme Loïc Jeansanetas est mort de ses blessures, samedi 22 avril, au service des grands brûlés de l’hôpital Edouard-Herriot, de Lyon, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Il s’y trouvait depuis le 15 mars dernier et une intervention qui avait mal tourné dans l’Allier, à La Chapelle.

Avec deux collègues du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie), il était venu en renfort d’autres gendarmes pour interpeller un homme recherché pour une enquête de flagrance. Celui-ci s’était réfugié à son domicile en voyant les forces de l’ordre. Lorsque les militaires étaient entrés dans le logement, une violente explosion s’était déclenchée.

«Sous-officier courageux et exemplaire»

Les trois militaires du PSIG, entrés en première ligne, avaient été gravement touchés par le souffle de l’explosion et par les flammes. Le gendarme Loïc Jeansanetas avait été brûlé à 90%, tandis que ses camarades l’étaient à 40% pour l’un et 20% pour l’autre, a décrit le ministère de l’Intérieur.

Admis à l’hôpital avec pronostic vital engagé et malgré les soins apportés, le premier est donc malheureusement décédé.

Gérald Darmanin a présenté «ses plus sincères condoléances» à la compagne, la famille et aux proches du gendarme, ainsi qu’à ceux des deux autres blessés.

Il a salué «la mémoire de ce sous-officier courageux et exemplaire, engagé depuis septembre 2015». «Sa mort illustre le courage et l’engagement sans limite de ceux qui choisissent de consacrer leur vie au service de la France et des Français», a-t-il indiqué.

L’homme recherché lors de cette intervention tragique était très défavorablement connu de la justice et se trouvait sous régime probatoire. Il avait proféré des menaces à un personnel pénitentiaire, ce pourquoi il devait être interpellé. Il est mort dans l’explosion, dont les circonstances exactes restent encore à éclaircir. La thèse d’un suicide en voulant tuer des gendarmes avait été avancé par le procureur.

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