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Dordogne : un jeune homme condamné pour avoir violé une mère de famille chez elle pendant que ses enfants dormaient

Le jeune homme de 26 ans a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle. Le jeune homme de 26 ans a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle. [JACQUES DEMARTHON / AFP]

Jugé pour avoir violé une mère de famille de 30 ans chez elle, alors qu’elle dormait avec ses enfants à côté, un homme de 26 ans a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de la Dordogne, à Périgueux.

Une histoire choquante. Au terme de trois jours de procès, la cour d'assises de la Dordogne a condamné, vendredi 12 mai, un homme de 26 ans, originaire du nord de la France, à 12 ans de réclusion criminelle pour le viol d'une mère de famille à la Feuillade, près de Terrasson. La cour a suivi les réquisitions de l'avocat général. L'accusé a également l'interdiction de paraître en Corrèze et en Dordogne.

Les faits se sont produits dans la nuit du 10 au 11 novembre 2020, soit lors du deuxième confinement durant la crise sanitaire du Covid-19. Cette nuit-là, profitant de l’absence du compagnon de la jeune femme, l’homme avait poussé le portail avant de rentrer dans la maison. À ce moment-là, sa victime dormait dans la chambre sans que la porte ne soit verrouillée, selon France Bleu Périgord.

Le jeune homme s’était alors dirigé vers la chambre à coucher et avait commencé à toucher la jambe de la mère de famille qui, dans un premier temps, pensait que c’était son compagnon. C’est grâce à la lumière du téléphone que la jeune femme avait réalisé qu’elle était face à un inconnu. Ce dernier avait alors maintenu sa victime au sol et l’avait violée.

La mère de famille avait essayé de se débattre, notamment en donnant des coups de téléphone à son agresseur et en essayant de rappeler le dernier numéro, celui de son compagnon.

Un viol en deux temps

Mais le jeune homme avait fini par jeter le téléphone sans pour autant faire attention à la messagerie qui s’était mise en marche. Les cris de la jeune femme avaient alors été enregistrés.

Les appels à l’aide de la victime avaient réveillé les enfants. La mère de famille avait alors demandé à son agresseur à pouvoir recoucher ses enfants. Une demande acceptée par le jeune homme, menaçant sa victime de s’en prendre aux enfants si elle ne revenait pas vite.

Une deuxième scène de viol avait alors commencé, l’homme ayant attrapé sa victime par les cheveux et l’ayant emmenée de force dans la salle de bain, avant de lui imposer un nouveau rapport sexuel.

Dans le même temps, le compagnon avait reçu le message vocal avec les appels à l’aide de sa femme. Il avait alors pris la route et prévenu les gendarmes. À son arrivée à la maison, l’homme s’était jeté sur l’agresseur et l’avait frappé.

La victime «licenciée pour inaptitude»

L'avocate de la victime, Me Nadège Trion, a déclaré que sa cliente «n'a pas pu retravailler à la suite du viol» et a été «licenciée pour inaptitude». Affectés par l'agression, les enfants ont pu bénéficier d'un suivi psychologique.

Lors du procès, l'accusé a reconnu les faits, mais n'a pas donné d'explications affirmant qu'il ne se souvenait plus de ce qu'il s'était passé. Il a maintenu qu'il était venu pour voler mais «pas pour violer».

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