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Refus d'obtempérer à Sochaux : le jeune homme de 22 ans mis en examen et écroué

Les policiers ont ouvert le feu lorsqu'un de leurs collègues a été «happé» sous la voiture du mis en cause. [OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP]

L'homme de 22 ans poursuivi pour avoir grièvement blessé un policier après un refus d'obtempérer à Sochaux (Doubs), a été mis en examen et placé en détention provisoire, a appris l'AFP ce samedi, auprès du parquet de Montbéliard.

Un jeune homme de 22 ans écroué ce samedi, après un nouveau cas de refus d'obtempérer. Une information judiciaire des chefs de tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique et refus d'obtempérer a été ouverte à l'encontre du mis en examen, a précisé le parquet, confirmant une information initiale de l'Est Républicain. Le jeune homme a été écroué vers 19 heures samedi. 

Jeudi un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) du commissariat de police de Montbéliard a été grièvement blessé «alors qu'il participait, avec deux collègues, à l'interpellation d'un homme de 22 ans» déjà condamné et faisant l'objet d'un mandat de recherche pour évasion, avait indiqué le procureur de la République vendredi.

Deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes ce vendredi 22 septembre après un refus d'obtempérer dans lequel un policier a été grièvement blessé jeudi à Sochaux (Doubs), a indiqué le parquet de Montbéliard.

Une enquête a été ouverte des chefs de tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique et refus d'obtempérer et une autre pour «violences avec armes» s'agissant des tirs par arme à feu d'un policier.

L'un des policiers avait fait usage à trois reprises de son arme de service

Jeudi un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) du commissariat de police de Montbéliard a été grièvement blessé «alors qu'il participait, avec deux collègues, à l'interpellation d'un homme de 22 ans» déjà condamné et faisant l'objet d'un mandat de recherche pour évasion, avait indiqué le procureur de la République vendredi.

L'un des policiers avait fait usage à trois reprises de son arme de service, blessant par balle la personne recherchée à la hanche.  Le mis en examen aurait, selon les premiers éléments de l'enquête, fait une marche arrière avec son véhicule, percutant le policier qui essayait de l'empêcher de s'enfuir. 

Ce dernier a été entraîné «sous le châssis du véhicule». Malgré ses cris et les injonctions de s'arrêter, le jeune homme aurait poursuivi sa fuite, cette fois par l'avant, percutant le véhicule de la BAC, «et en emportant la victime coincée sous le châssis».

Le policier, hospitalisé, souffrirait d'«une double fracture du poignet gauche, une fracture de l'omoplate droite, des côtes cassées et un traumatisme crânien».

Le mis en examen, blessé à la hanche, a lui été opéré vendredi matin.

Le conducteur avait été placé en garde à vue à l'hôpital et la femme qui se trouvait dans sa voiture au moment du refus d'obtempérer avait elle aussi été interpellée.

Le secrétaire départemental du syndicat Alliance police nationale, Christophe Dalongeville, avait décrit l'agent blessé, qui présente plusieurs fractures, comme «un miraculé». «Si l'individu avait réussi à prendre la fuite, il serait parti avec notre collègue coincé sous la voiture», a-t-il ajouté.

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