En direct
A suivre

Disparition de Lina : comment la téléphonie pourrait-elle faire avancer l’enquête ?

Le téléphone de Lina a cessé d’émettre à 11h22. Depuis, l’adolescente n’a plus donné de signe de vie. [CNEWS]

Samedi 23 septembre dernier, Lina s’est volatilisée en fin de matinée en voulant rejoindre son petit-ami, Tao, à Strasbourg (Bas-Rhin). Ce jour-là, le téléphone de l’adolescente a cessé d’émettre à 11h22. L’analyse de la téléphonie dans le secteur pourrait donner des éléments cruciaux quant à l’enquête sur la disparition de Lina.

Plus d’une semaine après la disparition de Lina, 15 ans, dans le Bas-Rhin, toutes les pistes restent envisagées. La jeune fille a été vue par deux témoins, samedi 23 septembre dernier, en train de marcher, entre 11h15 et 11h30, alors qu’elle était sur le trajet pour rejoindre son petit-ami, Tao, à Strasbourg.

D’après les éléments de l’enquête, le téléphone de Lina a cessé d’émettre à 11h22. Depuis, l’adolescente n’a plus donné de signe de vie. Toutefois, bien que l’appareil mobile de la jeune fille ne soit plus géolocalisable puisqu’il est éteint, les antennes-relais à proximité du lieu de la disparition de Lina pourraient toutefois faire avancer l’enquête.

En effet, selon le site de comparaison de forfaits mobiles, Ariase, trois pylônes sont installés dans ce secteur, à savoir un à Fouday, un deuxième à Colroy-la-Roche et un troisième à Plainte, la commune dont est originaire Lina.

Ces pylônes abritent les antennes des opérateurs. Concrètement, lorsqu’une personne envoie un message ou utilise une application sur son téléphone, ceux-ci se raccrochent automatiquement à une borne à proximité. L’appareil mobile transmet alors à ces bornes la référence de la carte SIM utilisée ainsi que l’identifiant d’identité internationale d’équipement mobile (IMEI) relatif au téléphone.

Ces informations sont conservées pour une durée d’un an par les opérateurs téléphoniques. C’est pourquoi, lors d’une disparition, les enquêteurs sollicitent les opérateurs afin de leur donner tous les numéros qui ont transité par les bornes concernées.

Dans le cas de Lina, les enquêteurs analysent actuellement les données transmises dans le but de savoir l’identité des personnes se trouvant dans le secteur au moment de la disparition de l’adolescente et lors des jours précédant sa disparition.

Ces analyses pourraient révéler des comportements suspects de quelques individus et ces derniers pourraient être rapidement identifiés par les services de sécurité en se penchant notamment sur leurs habitudes ou encore sur leurs casiers judiciaires.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités