En marge du rassemblement contre le projet d’autoroute A69 ce samedi 21 octobre, des milliers de militants radicaux ont attaqué deux entreprises soutenant le projet en dégradant via des incendies une bonne partie de leur matériel de travail.
Des débordements qui vont entacher la mobilisation initiale contre ce projet gouvernemental. 2.400 manifestants, selon la préfecture, se sont rassemblés ce samedi pour dire non au projet de l’autoroute A69. Mais le rassemblement, qui se déroulait dans une atmosphère bon enfant, a rapidement dégénéré.
Selon la préfecture de police, 2.500 individus radicaux se sont séparés du cortège principal et ont commis des exactions contre deux entreprises du BTP engagées sur le chantier de l’A69.
Dans l’une des cimenteries touchées, les bureaux, trois camions-toupies et un engin de travaux publics ont été incendiés par ces militants, qui ont aussi déployé une banderole avec le message «No macadam».
Le ministre des Transports Clément Beaune a condamné ces dégradations via son compte Twitter. «Je condamne ces violences scandaleuses et inexcusables. Beaucoup n’étaient là que pour en découdre. En démocratie, manifester est un droit, casser est un délit. Merci aux forces de sécurité, aux pompiers et aux agents publics pour leur engagement», a tweeté ce dernier.
Je condamne ces violences scandaleuses et inexcusables #A69
Beaucoup n’étaient là que pour en découdre. En démocratie, manifester est un droit, casser est un délit.
Merci aux forces de sécurité, aux pompiers, aux agents publics pour leur engagement. https://t.co/hBw8gog1KS— Clement Beaune (@CBeaune) October 21, 2023
Au total, les forces de l’ordre ont fait usage de 74 grenades lacrymogènes et elles ont procédé à 7 interpellations.
Le rassemblement se poursuit jusqu’à ce dimanche. La préfecture demande aux organisateurs de veiller à ce que le reste de cette mobilisation se déroule dans le calme.