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Paris : un chauffeur de bus RATP en garde à vue après avoir écrasé le bras d’un sans domicile fixe

Les dépistages d'alcool et de stupéfiants du machiniste de la RATP se sont révélés négatifs [© ERIC PIERMONT / AFP]

Placé en garde à vue vendredi dernier, un chauffeur de la RATP qui circulait au niveau de la tour Eiffel aurait roulé sur le bras d’un sans-abri de 48 ans, avant de continuer sa route.

L’incident a choqué les passagers de la ligne de bus 42. Vendredi 8 mars, aux alentours de 18h40, à l’arrêt Montessuy, dans le 7e arrondissement de Paris, un chauffeur de bus de la RATP a roulé sur le bras d’un sans domicile fixe, a révélé Le Parisien. Ignorant complètement sa victime, il aurait poursuivi son trajet. Revenu sur place après l’incident, il a été placé en garde à vue.

Selon les premiers éléments, un sans-abri de 48 ans voulait monter dans le bus 42, qui relie Boulogne (Hauts-de-Seine) à la gare Saint-Lazare. Le quadragénaire aurait perdu l’équilibre, avant de tomber le long du trottoir. Les portes du véhicule se seraient alors refermées sur lui, tandis que l’engin était reparti, roulant sur l’épaule et le bras de la victime.

Arrivés sur place, les secours ont constaté que l’homme souffrait de plusieurs fractures ouvertes au niveau du bras. Conduit à l’hôpital, ses jours n’étaient pas en danger. 

Une enquête interne lancée par la RATP

Peu après l’incident, une alerte avait été passée au sein de la RATP. Le chauffeur de 49 ans était revenu sur les lieux, avant d’être placé en garde à vue pour blessures involontaires et manquements aux obligations de prudence. Le machiniste de la RATP a effectué les dépistages d’alcool et de stupéfiants, qui se sont révélés négatifs. Sa garde à vue a été levée ce samedi. 

Une enquête a été confiée au Service du traitement judiciaire des accidents et devrait préciser les circonstances de l'incident. Le visionnage des caméras avoisinantes pourrait d'ailleurs être précieux.

La RATP, sollicitée par Le Parisien, a tenu à faire part de sa «vive émotion», assurant qu’une enquête interne avait été lancée, et qu’une «cellule d’assistance et d’aide aux victimes a été déclenchée» pour apporter son soutien à la victime.

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