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Il tue sa compagne pour vivre avec une autre femme, qui s'avère être un homme et un escroc

Les gendarmes dirigent l'enquête. [DENIS CHARLET / AFP]

Un homme d’une trentaine d’années a été déféré ce mercredi en vue d'une mise en examen. Il est soupçonné d’avoir tué sa compagne le 28 janvier dernier à Beussent dans le Pas-de-Calais, afin de concrétiser une autre relation nouée en ligne avec une femme, qui s’est avérée être un escroc.

Une triste ironie du sort. Un trentenaire a été déféré devant un juge d’instruction ce mercredi. Durant sa garde à vue, il avait reconnu avoir prémédité le meurtre de sa compagne, dans l'espoir de pouvoir «concrétiser» sa relation virtuelle nouée sur Internet, a indiqué le procureur de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras, dans un communiqué.

Le 28 janvier dernier dans la matinée, le corps d'une jeune femme avait été retrouvé à son domicile de Beussent, présentant des «traces de blessures au niveau du torse», a précisé le procureur de Boulogne-sur-Mer. 

Une enquête pour «homicide volontaire» avait alors été confiée à la section de recherche de Lille et à la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie d'Ecuires. La victime née en 1995, et le mis en cause né en 1994 vivaient en concubinage et un mariage était en projet, a indiqué le procureur de la République.

Une idylle virtuelle avec une commerçante de Brest

Le concubin, qui a alerté les gendarmes, déclare dans un premier temps avoir retrouvé sa compagne décédée en rentrant de la boulangerie, émettant l'hypothèse d'un vol qui aurait mal tourné «au regard de la disparition d'une tire-lire», a ajouté le procureur.

Cependant, l'enquête a rapidement écarté cette hypothèse et mis en cause l'homme, qui «entretenait une relation affective sur Internet» avec une personne dont il ne connaissait pas la véritable identité.

Selon Le Parisien, qui a révélé les faits, cette personne se présentait sur Facebook sous le profil de «Béatrice Leroux, commerçante (sic) à Brest».

Cette amante virtuelle s'est avérée être un personnage fictif créé par un escroc aux sentiments, à qui le mis en cause avait versé 2.200 euros, a poursuivi le communiqué. L’escroc, serait «localisé selon les premières investigations en Côte d'Ivoire». 

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