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Les exploits de Monaco en Coupe d’Europe

Monaco doit réaliser un nouvel exploit pour se qualifier pour les phases de poules de la Ligue des champions. Monaco doit réaliser un nouvel exploit pour se qualifier pour les phases de poules de la Ligue des champions.[VALERY HACHE / AFP]

Battu à l’aller sur la pelouse de Valence (3-1), l’AS Monaco doit réaliser un exploit, ce mercredi soir, en barrages retour de la Ligue des champions, pour décrocher son billet pour la plus prestigieuse compétition européenne. Comme le club de la principauté a déjà pu le faire par le passé.

 

L’AS Monaco est dos au mur. Battu la semaine dernière à Valence (3-1), le club de la principauté a moins d’une chance sur quatre (23,94%) d’accompagner le PSG et Lyon en Ligue des champions cette saison. Les hommes de Leonardo Jardim doivent s’imposer en inscrivant au moins deux buts sans en encaisser sur sa pelouse de Louis II en barrages retour, afin de se qualifier pour la deuxième année consécutive pour la plus prestigieuse des compétitions européennes. Autrement dit, les Monégasques se doivent de réaliser un véritable exploit, comme ils ont déjà pu le faire dans un passé plus ou moins récent. Retour sur les plus grandes prouesses de Monaco sur la scène européenne.

 

La démonstration face à Bruges en 1988

Le premier grand fait marquant de Monaco en Coupe d’Europe remonte au 9 novembre 1988. Alors que les Monégasques, entraînés par Arsène Wenger, se sont inclinés en 8e de finale aller de la Coupe des clubs champions à Bruges (1-0), ils ont été sans pitié au match retour avec une véritable correction infligée aux Belges (6-1). Youssouf Fofana, auteur d’un triplé, José Touré, qui a inscrit un doublé, et Luc Sonor ont été les bourreaux du champion de Belgique ce soir-là. Les Monégasques ont été éliminés par les Turcs de Galatasaray au tour suivant.

 

La Roma surprise en 1992

L’ASM a démarré pied au plancher sa campagne en Coupe des vainqueurs de Coupes en 1991-1992. Déjà vainqueur à l’aller (1-2), le club de la principauté a atomisé, en 16e de finale retour, à Louis II, Swansea (8-1). Mais l’exploit a eu lieu en quart de finale contre l’AS Roma de Rudi Völler. Après avoir résisté à l’aller en Italie (0-0), les hommes d’Arsène Wenger réalise le coup parfait au retour grâce à Rui Barros, qui a converti de la tête un centre de Luc Sonor. La formation monégasque trébuchera par la suite en finale contre le Werder Brême (2-0).

 

Manchester United tombe à Old Trafford en 1998

Avec le match nul à domicile à l’aller (0-0), les Monégasques ont préservé leurs chances de s’ouvrir les portes des demi-finales de la Ligue des champions avant de se déplacer à Old Trafford. Et la qualification est venue d’une frappe surpuissante de David Trezeguet, qui a permis à l’ASM d’ouvrir le score. Malgré l’égalisation d’Ole Gunnar Solskjaer, le Manchester United de David Beckham prend la porte et le club de la principauté s’immisce dans le dernier carré, où il sera stoppé par la Juventus Turin.

 

La Corogne humiliée à Louis II en 2003

Monaco a marqué de son empreinte la Ligue des champions 2003/2004. Avant d’atteindre la finale au terme d’un fabuleux parcours, la formation dirigée par Didier Deschamps a multiplié les coups d’éclats. Durant les phases de poules, La Corogne a été balayée sur la pelouse de Louis II (8-3). Dado Prso a été l’un des principaux artisans de cette déroute monumentale avec un quadruplé. Jérôme Rothen, Ludovic Giuly, Jaroslav Plasil et Edouard Cissé se sont chargés d’alourdir le score.

 

Le Real Madrid surclassé…

La Corogne n’a pas été le seul club espagnol à mordre la poussière cette saison-là en Ligue des champions au stade Louis II. Le Real Madrid et ses Galactiques pensaient sûrement avoir fait le plus dur à l’aller (4-2) et au retour avec l’ouverture du score de Raùl. Mais c’était sans compter des Monégasques accrocheurs et déterminés. Obligés d’inscrire au moins trois buts pour se hisser en demi-finale, ils réalisent l’impossible, grâce à un doublé de Ludovic Giuly et Fernando Morientes, et décrochent une qualification encore dans toutes les têtes.

 

… et Chelsea dompté en 2004

Le club de la principauté sera tout aussi majestueux en demi-finale contre Chelsea. Réduits à dix peu avant l’heure de jeu à l’aller, alors que les deux équipes sont à égalité (1-1), les coéquipiers de Ludovic Giuly parviennent à faire la différence en fin de match (3-1). Un avantage réduit à néant au match retour à Stamford Bridge en seulement 44 minutes. Mais Hugo Ibarra et Fernando Morientes ont permis à l’AS Monaco d’arracher le match nul (2-2), synonyme de qualification pour la finale, où le FC Porto de José Mourinho mettra un terme à la fabuleuse épopée monégasque (3-0).

 

 Arsenal dépassé en 2015

C’est le dernier fait d’armes de Monaco sur le plan européen. Privés de plusieurs de leurs cadres pour le 8e de finale aller à l’Emirates Stadium, les Monégasques offrent une leçon de réalisme à Arsenal (1-3). Geoffrey Kondogbia a allumé la première mèche, imité par Dimitar Berbatov et Yannick Ferreira-Carrasco. La réduction du score d’Alex Oxlade-Chamaberlain a failli coûter cher à des Monégasques bousculés et battus au retour à domicile (0-2). Le parcours de Monaco s’arrêtera en quarts de finale contre la Juventus Turin.

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