Gagner, se qualifier et monter en puissance. Voici la feuille de route que devra tenir l’équipe de France, mercredi soir, lors de son deuxième de l’Euro 2016 face à l’Albanie.
Si elle ne devrait pas avoir grand chose à craindre de son adversaire du jour, la selection tricolore devra tout de même se méfier d’une équipe qu’elle n’avait pas réussi à battre lors de leurs deux dernières oppositions. Les Bleus avaient d’abord concédé le nul à Lorient (1-1) avant de s’incliner à Elbasan en juin 2015 (1-0). La méfiance sera donc de mise face à l’adversaire le plus faible du groupe A et qui sera d’ailleurs privé de son capitaine en défense, Lorik Cana, exclu face à la Suisse.
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D’autant que pour leur premier match dans la compétition, vendredi face à la Roumanie, les hommes de Didier Deschamps n’ont pas rendu une copie des plus glorieuses. Derrière le bijou libérateur de Dimitri Payet, les Tricolores ont en effet affiché certaines carences pour un futur prétendant au titre. «Il y avait le contexte, une pression de la part de tous. On doit faire mieux contre l’Albanie, on en est conscient», a confié Blaise Matuidi.
Sans Griezmann ni Pogba ?
S’il convient (à juste titre ?) de mettre cette prestation sous le coup de la forte pression, les quarts de finalistes du Mondial 2014 vont donc s’atteler à réajuster la mire au stade Vélodrome de Marseille. Et si l’objectif principal sera de s’imposer pour assurer la qualification avant d’affronter la Suisse, dimanche, dans la finale de la poule - à condition que les Helvètes s’imposent contre la Roumanie aujourd’hui (18h) -, le sélectionneur des Bleus pourrait finalement décider de procéder à quelques changements.
Ainsi, Paul Pogba, en deçà de son niveau contre les Roumains, pourrait être laisser sur le banc pour revenir plus fort. Ce qui pourrait également arriver à Antoine Griezmann. Apparu émoussé après une (très) longue saison avec l’Atlético Madrid. Si ces modifications venaient à voir le jour, un changement de système (4-2-3-1 au lieu du 4-3-3) pourrait avoir lieu. Ce qui ne devrait pas nuire au onze de départ, tant le groupe de Deschamps regorge de qualité.