Pour sa nouvelle édtion, les 20 km de Paris ont choisi de faire appel à l'artiste Soledad Bravi. Spécialiste de la bande dessinée, elle s'est notamment fait connaître grâce à des illustrations amusantes sur le monde du running. Elle est depuis devenue mordue de la discipline et estime que cette dernière est accessible à tous, même aux paresseux.
Quel a été votre premier contact avec la course à pied ?
Il a été artistique, puisque j’ai collaboré au Cahier running des paresseuses. Le texte de Marie Poirier, à l’époque rédactrice en chef de Jogging magazine, est une vraie initiation à la course, étape par étape. Elle invite à faire attention aux échauffements, à la régularité, au plaisir de courir afin de faire des progrès. Je me suis amusée à dessiner la fille qui n’a pas du tout envie de se fatiguer, mais qui à force d’y aller régulièrement, commence à trouver ça sympathique même agréable.
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Vous n’êtes pas une «vraie runneuse», mais vous avez accepté d’être marraine ?
Oui, je dois cet honneur à mes qualités de dessinatrice. Comme cette année, la course a pour thème la BD, les organisateurs ont pensé à moi en découvrant des planches qui paraissent dans Elle. Certaines coureuses ont commencé en lisant ma BD Restons calmes où je raconte l’adolescence de mes filles et ma quête d’exutoire qui m’a conduit à courir. Ce qui a plu, c’est que je partais vraiment de zéro. Je n’étais pas très douée, mais je continuais, je ne recherchais pas la performance, mais juste à m’aérer.
Que représentent les 20 km de Paris pour vous ?
Je suis toujours très admirative des gens qui courent. Je cours un peu comme une patate, très lentement, donc pas de compétition pour moi mais j’aime suivre le marathon de New York par exemple. C’est donc pour moi une fête d’assister aux 20 km de Paris. Donner un départ de course et voir partir une telle foule de coureurs doit être assez excitant. Je suis d’ailleurs impressionnée par tous ceux qui partent pour 20 km alors que je peine à en faire plus de 12, ce qui reste mon record à ce jour.