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Métro, RER, tramway, bus : la RATP sur les rails de 2020

Image d'illustration. Image d'illustration.[AFP]

La RATP dessine déjà les transports de demain. La Régie, qui a dévoilé hier un chiffre d’affaires en progression de 6,1 %, à 5,218 milliards d’euros, a détaillé ses projets afin d’améliorer l’offre de transport dans l’agglomération parisienne entre 2013 et 2020.

Extensions de lignes, nouveaux trains, développement des services aux voyageurs, transition énergétique… Elle consacre aujourd’hui plus de 1,5 milliard d’euros d’investissement par an afin d’améliorer ses services.

 

Un réseau élargi et rénové

La RATP va profiter de l’élan du Grand Paris, qui sera finalisé en 2030, pour accélérer la modernisation du métro et élargir l’offre de transport.

De nouvelles rames font ainsi leur apparition depuis le début de l’année sur les lignes 5 et 9 du métro et sur la ligne A du RER (rames à deux niveaux). A la fin de l’année commenceront également les travaux du prolongement de la ligne 14, jusqu’à Mairie de Saint-Ouen (93).

Ce tronçon permettra, dès 2017, de désengorger la ligne 13. En surface, deux des quatre futurs tramways seront mis en service au cours du second semestre : le T5 au nord (Saint-Denis-Sarcelles) et le T7 au sud (Villejuif-Athis-Mons).

Des services étoffés

Cette année, la RATP fait de la qualité de service «une priorité», selon le PDG de la régie, Pierre Mongin. Au total, 550 nouveaux écrans d’information en temps réel seront déployés sur le réseau. Les usagers seront aussi davantage alertés sur Internet en cas de perturbation.

A la fin du mois, toutes les lignes de métro, de RER et de tramway disposeront ainsi d’un compte Twitter dédié. Le métro sera d’ailleurs de plus en plus connecté, avec 100 % du réseau couvert par la 3G d’ici à 2015, et 50 % pour la 4G.

Des transports plus écolo

La RATP a aussi confirmé hier vouloir réduire les émissions de gaz à effet de serre par voyageur de 15 % d’ici à 2020. Pour y arriver, elle va introduire cette année une quarantaine de bus hybrides sur les 4 300 véhicules du réseau.

Pour Pierre Mongin, il s’agit d’une «phase de transition, car dans vingt-cinq ans les bus seront électriques». Les économies d’énergie passeront également par le remplacement, d’ici à 2017, des 250 000 lampes à l’intérieur des stations de métro et de RER par des LED, deux fois plus économes.

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