Le leader français de l’électroménager est à vendre, a affirmé hier Le Figaro. Selon le quotidien, le fonds Knight Vinke aurait décidé de céder sa participation (25 %).
Il a fait appel à la banque Goldman Sachs, cette dernière étant officiellement chargée d’une mission de «réflexion stratégique». L’information a cependant été démentie dans l’après-midi par le fonds Knight Vinke.
Mais ce dernier n’a pas caché son mécontentement face aux performances «inacceptables» de Darty. Entré au capital de l’entreprise en 2010, le fonds d’investissement a depuis opéré un grand ménage : un changement de direction, la vente d’une filiale britannique et, dernière étape en date, un plan de relance stratégique prévoyant la fermeture en juin des 43 magasins espagnols du groupe d’électroménager.
Objectif : redresser le chiffre d’affaires en érosion depuis deux ans (-1,6 % en 2011 et -3,9 %en France au premier semestre 2012). Le groupe a prévenu que les résultats annuels de 2012, présentés fin avril, ne seront une nouvelle fois pas bons.
Selon Le Figaro, Carrefour, numéro deux mondial de distribution, a été le premier sur les rangs pour racheter Darty. «L’opération [lui] aurait permis de trouver une solution pour relancer les rayons non alimentaires de ses hypers français, son principal point noir», écrit le quotidien. Cependant, Carrefour aurait été rebuté par le prix à payer pour s’offrir la chaîne d’électroménager. L’enseigne était cotée à la Bourse de Londres 254 millions de livres vendredi, soit 297 millions d’euros.