Les salariés en ont plein les oreilles. Selon le baromètre Actineo/CSA 2013 publié cette semaine, la principale source de gêne sur le lieu de travail est le bruit, et en particulier celui dû aux collègues.
52% des Français s’en plaignent, un chiffre alarmant, et surtout en hausse de 18 points par rapport à l’étude précédente menée en 2011. Les nuisances sonores causées par des appareils (imprimantes, téléphones…) arrivent également en bonne place (35%) parmi les motifs de plainte.
Le problème est intimement lié au développement des bureaux de type «open space» (67%), alors que désormais seul un tiers de la population dispose encore d’un bureau individuel.
Le niveau sonore moyen dans un bureau calme est ainsi estimé à 50 décibels (dB). Mais une discussion entre quatre ou cinq personnes peut vite atteindre les 60 dB, alors que le seuil de danger fixé par la loi est de 85 dB sur huit heures.
Tous les indicateurs en hausse
Au final, ce travail sous tension pèse sur la motivation. Selon l’étude, la part des personnes satisfaites de leur travail reste élevée, mais elle est passée en deux ans de 83 % à 78 % (celle des personnes très satisfaites chutant de 24 % à 13 %).
Après le bruit, la seconde source de critiques est liée aux soucis de température et de climatisation, cités par 47 % des sondés (+14 points). Viennent ensuite les problèmes d’attention liés à la circulation des personnes (44 %), ceux de place pour le rangement (38 %) ou encore les sièges de bureau inconfortables (31 %) et les problèmes d’éclairage (26 %).
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