La semaine qui a précédé Noël a vu une forte hausse des cas de gastro-entérite en France. Mais le pire est à venir début janvier, avec une véritable épidémie.
C'est le genre de maladie qui peut gâcher les fêtes de fin d'année. Selon le réseau Sentinelles de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), les cas de "diarrhées aiguës" constatés par les médecins généraux français ont été en forte hausse la semaine avant Noël, avec près de 234 cas pour 100 000 habitants. Une augmentation des gastro-entérites qui se confirme par les ventes de médicaments dédiés à cette maladie en pharmacie.
Selon les données de l'Inserm, qui publie une carte de France de la gastro-entérite, les régions les plus concernées sont Provence-Alpes-Côte-d’Azur (425 cas pour 100 000 habitants), Nord-Pas-de-Calais (403) et Limousin (384).
Source : Inserm
Pourtant le pire est encore à venir. Car si ces chiffres sont en augmentation, ils restent encore en-dessous du seuil épidémique. Mais selon les prévisions du réseau Sentinelles, la situation devrait encore s'empirer. "Le niveau d'activité des diarrhées aiguës devrait continuer d'augmenter la semaine prochaine et dépasser le seuil épidémique début janvier" indique le réseau dans son bulletin hebdomadaire.
Généralement bénigne, la gastro-entérite peut toutefois provoquer de sévères déhydratations et s'avérer dangereuse pour les nourissons et les personnes âgées. Pour l'éviter, il est donc important de se laver les mains le plus souvent possible. Et si les symptômes sont déjà présents (diarrhée, état fiévreux, courbatures, nausées…), il est préférable de ne pas rentrer en contact avec les personnes fragiles.