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Santé connectée : la Cnil s'inquiète

La Commission nationale de l'informatique et des libertés s'inquiète des données connectées. La Commission nationale de l'informatique et des libertés s'inquiète des données connectées.[Lionel Bonaventure / AFP/Archives]

La Cnil pointe du doigt la collecte de données privées faite par la m-santé.

 

Montres, bracelets, balances et même brosses à dents... La santé connectée, ou m-santé, qui consiste à mesurer ses données de santé (poids, activité physique, rythme cardiaque, sommeil...) sur un support numérique, pointe le bout de son nez depuis plusieurs mois. 

En découle la collecte d’une foule d’informations privées dont l’utilisation inquiète fortement la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), qui en faisait mention dans son rapport annuel dévoilé lundi. Citant une étude américaine, elle estime ainsi que d’ici à 2017, un détenteur de smartphone sur deux utilisera une application de santé connectée.

Concernant ces données «intimes» récupérées, la Cnil pose d’abord la question de leur statut. Car celui-ci, selon le rapport, se situe «sur une frontière floue entre le bien-être et la santé». Autre problème soulevé, la centralisation et la sécurisation de ses informations personnelles. La Cnil s’inquiète ainsi de leur hébergement et de leur possible cession par l’entreprise commerciale qui les récupère. 

Enfin le rapport craint que la santé connectée ne devienne à l’avenir une norme, à savoir qu’il serait suspect, notamment vis-à-vis des assurances, de ne pas s’auto-mesurer en permanence.

 

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