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La France prête à "favoriser l'accueil" des chrétiens d'Irak

Rassemblement de soutien aux chrétiens d'Orient sur le parvis de la cathédrale de Paris, le 27 juillet 2014  [Pierre Andrieu / AFP] Rassemblement de soutien aux chrétiens d'Orient sur le parvis de la cathédrale de Paris, le 27 juillet 2014 [Pierre Andrieu / AFP]

Les ministres des Affaires étrangères et de l'Intérieur, Laurent Fabius et Bernard Cazeneuve, se sont dits prêts lundi à "favoriser l'accueil", au titre de l'asile, des chrétiens d'Irak victimes de "persécutions" de la part des jihadistes.

 

"Nous venons en aide aux déplacés qui fuient les menaces de l'Etat islamique et se sont réfugiés au Kurdistan. Nous sommes prêts, s'ils le souhaitent, à en favoriser l'accueil sur notre sol au titre de l'asile", écrivent les deux ministres dans un communiqué commun.

Les chrétiens de Mossoul, la deuxième ville d'Irak, tombée le 10 juin aux mains des jihadistes de l'Etat islamique (EI), ont commencé depuis dix jours à fuir en masse après un ultimatum de l'EI leur donnant quelques heures pour quitter les lieux.

Cette fuite massive est le plus récent déplacement de population provoqué par les combattants de l'EI, et vide la cité d'une population présente depuis des siècles.

De nombreuses voix, dans la classe politique, parmi les autorités religieuses mais aussi les défenseurs des droits de l'homme, se sont élevées ces derniers jours en France pour presser les autorités d'agir en faveur des chrétiens d'Orient. Des manifestations ont réuni plusieurs centaines de personnes ce week-end à Paris et Lyon contre les menaces visant ces populations.

"Nous avons obtenu du Conseil de sécurité des Nations unies qu'il condamne les persécutions menées par l'Etat islamique contre les minorités en Irak", indiquent Laurent Fabius et Bernard Cazeneuve dans leur texte.

La France, qui a "débloqué une aide humanitaire exceptionnelle" pour "porter assistance" à ces populations, "continuera de mobiliser dans les prochains jours la communauté internationale pour que soit assurée la protection" de ces minorités, "qui est une condition de la stabilité de la région", ajoutent les ministres.

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