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Cinq ans après Xynthia, la difficile renaissance

[AFP/Archives]

Les habitants de La-Faute-sur-mer tentent de se reconstruire cinq ans après la catastrophe.

 

Les années passent, mais la commune vendéenne cherche encore ses marques. La Faute-sur-Mer a commémoré tristement dimanche, lors d’une marche silencieuse, le cinquième anniversaire du passage de la tempête Xynthia, qui avait, dans la nuit du 27 au 28 février 2010, entraîné la mort de 29 personnes.

Un drame qui a laissé de profondes cicatrices dans les rues de la station balnéaire, dont 600 maisons, soit environ "20 % du territoire", selon le maire Patrick Jouin, ont été démolies sur décision de l’Etat. Et qui a fait fuir une partie de sa ­population : alors que la bourgade comptait auparavant 1 000 habitants, ils sont à peine 750 aujourd’hui.

 

Tensions du procès

Une situation à laquelle se sont ajoutées, en début d’année, les tensions du procès consécutif à la tempête, qui a vu l’ancien maire condamné à quatre ans de prison.

Mais malgré ses blessures, La Faute-sur-Mer tente de se construire un avenir. C’est pourquoi un projet de réaménagement de la zone sinistrée a été voté en ­décembre par le conseil municipal, à hauteur de dix millions d’euros. Le but : bâtir sur les lieux du drame un golf, un parc et un centre équestre, afin de faire revenir les touristes… Et de, peut-être, pouvoir tourner la page

 

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