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Pollution à Paris : l'Etat poussé à réagir vite

Vers des actions plus rapides. Alors que la région connaît depuis mercredi un pic de pollution aux particules fines, la mairie de Paris et la région demandent désormais plus de réactivité de la part de l’Etat pour mettre en place des mesures d’urgence.

 

L’automatisation de la circulation alternée, de la gratuité des transports en commun ou encore de la limitation de vitesse (20 km/h de moins sur les grands axes) - obtenue pour ce jeudi - ont notamment été abordés au cours d’une réunion entre des élus franciliens et la préfecture de police.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, et Jean-Paul Huchon, le président du conseil régional, ont aussi réclamé hier à l’Etat le contournement de la région par les poids-lourds de transit. Ils avaient même démandé dès mardi la mise en place une cellule de crise dans le but de planifier les futurs restrictions et incitations pour améliorer la qualité de l’air.

 

S'accorder avec le gouvernement

"Les pics de pollution doivent amener à une réponse coordonnée État-région-villes", a d’ailleurs souligné Jean-Paul Huchon. Reste à s’accorder avec le ministère de l’Ecologie, Ségolène Royal, qualifiant mercredi sur France Inter la circulation alternée de "mesure privative de liberté" et préférant "travailler sur le transport propre".

 

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