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Taxis : l’exécutif joue l’apaisement

Manifestation des chauffeurs de taxis à Lyon, le 25 juin 2015. [PHILIPPE DESMAZES / AFP]

Le gouvernement tentait de calmer le jeu jeudi 25 juin à l'issue d'une journée de manifestation des chauffeurs de taxis contre le service UberPOP. 

 

Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a écourté jeudi 25 juin son voyage à Marseille pour revenir à Paris et s’entretenir avec les représentants des taxis. Il voulait apaiser les tensions, après une journée de protestations contre la "concurrence sauvage" des VTC.

Les discussions se sont poursuivies dans la soirée, tandis qu’une première réunion à Matignon avait avorté, boycottée par l’intersyndicale.

A la demande du ministre, la préfecture de police de Paris a pris un arrêté d’interdiction de l’activité d’UberPOP – le service de transport à prix cassés lancé par Uber – dans la capitale.

 

Saisie des véhicules UberPOP

A l’issue de l’entrevue, Bernard Cazeneuve a indiqué que les véhicules UberPOP seront "systématiquement saisis" s’ils sont pris en flagrant délit. 

Plus tôt, la colère des taxis avait donné lieu à des manifestations qui ont parfois dégénéré. Au total, 70 véhicules ont été dégradés, ce qui a donné lieu à dix interpellations. Sept policiers ont été blessés au cours de la journée. 

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