Près d’une personne sur dix (9%) souffre aujourd’hui pour sentir les odeurs, un phénomène qui s'aggrave avec l'âge.
Ce résultat est le fruit d'une récente étude sur l’olfaction réalisée par les équipes du Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Parmi elles, un tiers souffrirait d’un déficit sévère - une anosmie -, et les deux-tiers restant d’un déficit léger – une hyposmie.
Les conséquences sont alors nombreuses, telles une baisse de l’appétit, une incapacité à détecter les odeurs synonymes de danger (feu, produits chimiques...), voire une dépression. Comme la vue et l’audition, l’odorat a tendance à progressivement se détériorer avec l’âge, puisque les diminutions des capacités olfactives apparaissent vers 60 ans et s’accentuent après 80 ans.
Les hommes davantage touchés
Un phénomène essentiellement masculin : 25 % des hommes de plus de 65 ans sont concernés, contre 16 % des femmes de cette tranche d’âge.