Cette semaine, plusieurs départements ont été placés en alerte rouge aux pollens. Une mauvaise nouvelle pour les millions de Français allergiques
Comme chaque année, les mouchoirs sont de sortie. Avec l’arrivée du printemps, vient celle moins appréciée des pollens. Dans son bulletin «allergo pollinique» publié ce week-end, le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a placé plusieurs territoires en alerte rouge jusqu’à la fin de la semaine. Les régions Ile-de-France, Nord et Rhône-Alpes sont les plus concernées par ce risque, que seules de longues périodes pluvieuses pourraient atténuer.
En cause, le pollen de bouleau, qui s’avère particulièrement allergisant. Mais depuis quelques années, d’autres arbres se font remarquer. C’est notamment le cas des cyprès, très présents sur le pourtour méditerranéen, ou des platanes et des chênes, dont les pollens commencent à se répandre sur l’ensemble du territoire à partir du sud.
A lire aussi : Un animal de compagnie sur deux est touché par une allergie au printemps
Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), environ 30 % des adultes (et jusqu’à 20 % des enfants) sont allergiques aux pollens. Une proportion en constante augmentation. Ainsi, selon certaines estimations, le nombre de personnes touchées par des pathologies allergiques respiratoires aurait doublé au cours des vingt dernières années.
Parmi les raisons invoquées : l’augmentation des polluants atmosphériques (trafic routier, etc.), qui renforcent le caractère allergisant des pollens. Pour les personnes concernées, il est conseillé d’éviter au maximum les activités physiques en plein air, d’aérer son logement tôt le matin et tard le soir, et de ne pas sortir sans une paire de lunettes et un chapeau.