En direct
A suivre

Uber condamnée à 400.000 euros d'amende pour son application UberPOP

La société a notamment été déclarée coupable d’«organisation illégale d’un système de mise en relation de clients» avec des chauffeurs non-professionnels. La société a notamment été déclarée coupable d’«organisation illégale d’un système de mise en relation de clients» avec des chauffeurs non-professionnels. [THOMAS OLIVA / AFP]

C'est la fin de la course. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné hier Uber France à 800 000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis, pour son application controversée de transports entre particuliers UberPOP.

Le service avait été suspendu sur le territoire depuis juillet par le géant américain. Deux responsables, le directeur d’Uber pour l’Europe de l’Ouest et celui d’Uber France, ont également été condamnés, respectivement à 30 000 et 20 000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis. La société et les dirigeants ont été reconnus coupables d’«organisation illégale d’un système de mise en relation de clients» avec des chauffeurs non-professionnels (infraction prévue par la loi Thévenoud de 2014), de complicité d’exercice illégal de la profession de taxi et de pratique commerciale trompeuse.

A lire aussi : Uber lance son prototype de voiture sans chauffeur

Les peines prononcées s’avèrent inférieures aux réquisitions du parquet, qui avait demandé un million d’euros d’amende contre Uber France et cinq ans d’interdiction de gestion contre les directeurs. Idem pour le montant des dommages-intérêts accordés aux 38 parties civiles, passé de plus de cent millions à quelques dizaines de milliers d’euros. A l’issue du jugement, Uber France a annoncé qu’elle ferait «immédiatement» appel de sa condamnation.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités