Ces maladies «invisibles» touchent environ 8 % des enfants en âge d’être scolarisés.
Les dysfonctionnements de l’apprentissage, comme la dyslexie, sont au cœur d’une journée mondiale de sensibilisation qui se tient le 10 octobre. Des événements, conférences et ateliers sont également organisés en France cette semaine pour informer le public.
Selon les associations, ces troubles sont encore trop confondus avec une paresse intellectuelle ou un manque de travail de la part des élèves, rendant le diagnostic difficile. Elles réclament donc une meilleure formation des enseignants au repérage de ces difficultés, afin de pouvoir les identifier.
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Mais un autre problème se pose ensuite : une fois la maladie détectée, sa prise en charge peut être compliquée, car les pôles médicalisés spécialisés manquent dans le pays. Les personnes touchées par les troubles «dys» peuvent en effet avoir besoin d’un suivi transversal, allant de l’orthophoniste à un ergothérapeute.
Car il n’est pas rare qu’ils souffrent de plusieurs de ces maux (dysphasie, dyspraxie, dyscalculie…), qui touchent le langage, la compréhension de l’espace ou l’utilisation des nombres.