Après la découverte de tags contre la police, mi-octobre, dans les couloirs de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, une étudiante en philosophie a été mise en examen vendredi pour «apologie d’atteinte à la vie».
Elle avait été interpellée deux jours plus tôt et placée sous contrôle judiciaire. A la suite de la découverte, le 11 octobre dernier, de ces quatre tags, le syndicat de police Alliance avait publié sur sa page Facebook des photos des inscriptions.
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Sur les murs, on pouvait notamment lire : «Frapper vite, frapper fort, un bon flic est un flic mort». «J'ouvre une bouteille à chaque fois qu'ils ferment le cercueil d'un flic», disait un autre message. Les tags avaient été découverts dans les locaux de l'université situés rue de Tolbiac, dans le XIIIème arrondissement de Paris.
Plaintes de l'université et Cazeneuve
Bernard Cazeneuve avait annoncé dans la foulée qu'il portait plainte, affirmant que de telles inscriptions étaient «constitutives d'apologie de crimes contre des policiers». Le parquet avait ouvert une enquête préliminaire, confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne.
De son côté, la faculté avait pris la décision de porter plainte après l’inscription de ces messages anti-policiers qu’elle avait qualifié «d’intolérables à l’encontre des fonctionnaires de police (…), aux antipodes des valeurs qu’elle défend». Trois jours plus tôt, des centaines de policiers se rassemblaient devant les commissariats de France afin de protester contre la violente agression de deux de leurs collègues à Viry-Châtillon dans l’Essonne.
Une autre inscription antipolice a été découverte sur le campus de l'université Paris VI Pierre-et-Marie-Curie. Là encore, une enquête est ouverte.