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Toulouse : il cache une caméra sous le sapin et découvre que la nounou violente sa fille

Une information judiciaire a été ouverte pour rechercher d'éventuelles autres victimes.[OLIVIER MORIN / AFP]

Un Toulousain a découvert, grâce à une caméra installée sous le sapin de Noël, que l’assistante maternelle qu'il avait engagée frappait sa fille de deux ans.

Comme le rapporte la Dépêche du Midi, la nounou de 49 ans, non agréée, a été mise en examen le 8 décembre à Toulouse (Haute-Garonne) et placée en détention provisoire pour «violences sur mineur de 15 ans». «Cette femme vivait une phase de stress aiguë avec des problèmes personnels à gérer qui semblaient s'accumuler», explique son avocat, Me Raynaud de Lage.

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Selon le quotidien régional, les faits ont été découverts par le père de famille qui avait placé une caméra quatre jours après avoir trouvé de nouvelles marques sur le visage de sa fille. La nounou avait expliqué de son côté que la fillette s’était cognée. En visionnant les images ses doutes se confirment. Le père aurait vu la nounou tirer les cheveux de l’enfant en la secouant.

Un traumatisme crânien en mai

Les premiers soupçons de violence remontent au mois de mai dernier lorsque l'enfant présente des blessures au visage. Pour les expliquer, la nourrice prétexte «une chute dans les escaliers». Le rapport des médecins conclut à un traumatisme crânien.

Munis de preuves concrètes, les parents ont donc déposé plainte au commissariat de Toulouse le mardi 6 décembre, contre cette nounou recrutée sur internet, via un site de garde d'enfants à domicile.

Interpellée le jour même, cette femme aurait reconnu une partie des faits. Elle aurait indiqué avoir tiré les cheveux de la petite fille en la traînant au sol par le bras, dans les escaliers, alors qu'elle pleurait. Elle aurait également reconnu avoir giflé à plusieurs reprises l'enfant qui avait chuté de sa chaise.

Depuis quelques temps, cette femme s’occupait également de personnes âgées. Une information judiciaire a été ouverte pour rechercher d'éventuelles autres victimes.

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