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Hollande maintient l'état d'urgence

L'état d'urgence «est adapté à certains types de situations, certains types de risques», a souligné François Hollande, lors d'un déplacement. [BORIS HORVAT / POOL / AFP]

Lors d’un déplacement en Corrèze, le président François Hollande a annoncé que les événements de ce jeudi 16 mars - l’explosion d’un courrier piégé au siège parisien du FMI et la fusillade dans un lycée de Grasse - justifiaient le maintien de l’état d’urgence jusqu’au 15 juillet.

«J’ai annoncé, et le Parlement a bien voulu suivre la position qui était la mienne et celle du gouvernement, que l’état d’urgence durerai jusqu’au 15 juillet et il durera jusqu'au 15 juillet», a-t-il ainsi affirmé. Et d'insister : «Il est adapté à certains types de situations, certains types de risques, j'ai considéré que jusqu'au 15 juillet nous devions absolument garder cette procédure, elle sera en tous points maintenue». 


Déclaration à Meymac au sujet de l'état d'urgence par elysee

«Ce sera au nouveau président de la République, au gouvernement et aux députés et sénateurs qui seront en situation d’agir à partir du 15 juillet de dire s’il faut ou non maintenir l’état d’urgence», a également poursuivi François Hollande, cité par France Info.

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La déclaration de François Hollande survient alors que le ministre de la Justice avait évoqué la veille une possible levée du dispositif. Il avait précisé que toutes les conditions étaient réunies pour une sortie de l’état de d’urgence, instauré au soir des attentats du 13 novembre 2015 et prolongé à plusieurs reprises.

Ce jeudi, une personne a été blessée lors de l’ouverture d’un courrier dans les locaux du FMI à Paris. A Grasse (Alpes-Maritimes), une fusillade a fait huit blessés légers

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