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Un actif sur quatre serait éligible au télétravail

Un salarié sur quatre pourrait prétendre au télétravail. [JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Selon une étude, 6,7 millions de Français, soit un actif sur quatre, pourraient exercer leur activité professionnelle totalement ou en partie à distance.

C’est la conclusion à laquelle a abouti la Fondation Concorde, un think tank indépendant, qui a publié ses résultats mercredi 6 juin après avoir analysé les données de l’Insee et de la Dares (Ministère du Travail) pour l’année 2016 concernant la population active.

A partir de ces informations, une cartographie a été mise au point, définissant le profil type d’un actif éligible. Ainsi, le télétravailleur potentiel serait un individu âgé d’environ 42 ans, diplômé au minimum d’un Bac +3, employé d’une entreprise de plus de cinquante salariés dans une grande ville, et qui effectue un trajet quotidien de 45 minutes en moyenne. Paris concentre à elle seule 31% de télétravailleurs potentiels.

A l’inverse, 15,4 millions de salariés se trouveraient, selon l’étude, dans l’impossibilité de prétendre à ce mode de travail. La cartographie indique qu’ils seraient âgés d’environ 37 ans. Les plus diplômés auraient leur bac en poche, travaillent dans une entreprise de moins de 49 salariés et dans une ville de moins de 500.000 habitants.

Certains salariés, dont le profil ne correspond pas à celui qui a été établi par le think tank, sont néanmoins «absolument inéligibles au télétravail à cause de la nature même de leur travail (pilote de ligne, serveur en restauration, agent de caisse, marin pêcheur, neurochirurgien)», précise l’étude.

Si le taux de télétravail est nettement inférieur en France comparé au reste de l’Europe (entre 2 et 17% en France, contre 20 et 35% chez nos voisins européens), la Fondation Concorde souligne qu’en développant ce mode de travail, patrons et salariés pourraient y trouver leur compte. 

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