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Le maire de Cholet s'augmente de 80% après son départ de l'Assemblée nationale

En plus de cette augmentation, Gilles Bourdouleix s’est aussi vu octroyer une indemnité de représentation fixée à 200 euros par mois.[AFP]

Frappé par la loi sur le cumul des mandats, Gilles Bourdouleix a décidé de privilégier sa fonction de maire de Cholet plutôt que de solliciter un nouveau mandat de député.

Son départ de l’Assemblée nationale entraînant, de fait, la disparition de son indemnité de parlementaire, l’élu Les Républicains a trouvé la parade.

Comme le rapportent Le Courrier de l’Ouest et Ouest France, il a fait voter lundi 12 juin, au conseil municipal de sa ville, une augmentation de son salaire de maire afin de compenser quelque peu la perte de ses émoluments liés au poste qu'il occupait au Palais Bourbon (le salaire de base est fixé à 2.773,34 euros en cas de cumul des mandats).

L’édile de Cholet touchera donc désormais 3.623 euros par mois au lieu de 2.006 euros. Soit une hausse de plus de 80%, loin d’être passée inaperçue. «L’élément nouveau, c’est que le maire ne sera plus député. Ces indemnités ne seront donc plus écrêtées. Nous sommes dans le cadre de ce qui est fixé par la loi. Le reste, c’est notre appréciation»,  a indiqué l’adjoint aux ressources humaines, John Davis, interrogé par l’opposition en plein conseil municipal.

En plus de cette augmentation, Gilles Bourdouleix s’est aussi vu octroyer une indemnité de représentation fixée à 200 euros par mois. Votée en 2014, la loi sur le cumul des mandats a été appliquée pour la première fois à l’occasion de ces élections législatives. Outre Gilles Bourdouleix, Benoist Apparu (Châlons-en-Champagne), Jean-Christophe Fromantin (Neuilly-sur-Seine), Hervé Mariton (Crest) ou encore Alain Chrétien (Vesoul) ont également choisi de privilégier leur mairie plutôt que leur fonction exercée à l’Assemblée nationale.

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