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Adam Djaziri est mort d'un arrêt cardio-respiratoire

Des membres de la police judiciaire enveloppent le corps de l'auteur de l'attentat raté sur les Champs-Elysées à Paris, le 19 juin 2017 [Thomas SAMSON / AFP] Des membres de la police judiciaire enveloppent le corps de l'auteur de l'attentat raté sur les Champs-Elysées à Paris, le 19 juin 2017 [Thomas SAMSON / AFP]

L'auteur de l'attentat jihadiste manqué contre des gendarmes lundi sur les Champs-Elysées est mort d'un arrêt cardio-respiratoire, probablement causé par un effet de souffle et par «l'inhalation de fumées.

Lundi peu avant 16h, Adam Djaziri, 31 ans, a percuté un fourgon de gendarmerie sur la célèbre avenue parisienne avec sa voiture, chargée de deux bonbonnes de gaz fermées, sans dispositif de mise à feu, et de milliers de munitions. Les enquêteurs pensent que l'homme, fiché S depuis 2015 pour son appartenance à la mouvance islamiste radicale, cherchait «à faire exploser son véhicule selon un mode opératoire qui reste à déterminer» et qui n'a pas fonctionné.

Peu après la collision, la berline s'est embrasée pour une raison encore inconnue. Les forces de l'ordre ont extrait le conducteur de l'habitacle rempli de fumée. L'assaillant est mort peu après d'un arrêt cardio-respiratoire, probablement dû à un effet de souffle et à l'inhalation de fumées. Un fusil d'assaut israélien, deux armes de poing, un ordinateur, deux téléphones et des CD de prêches ont par ailleurs été trouvés dans l'automobile.

Une lettre d'allégeance à al-Baghdadi

Adam Djaziri a laissé une lettre-testament dans laquelle il prête allégeance au chef de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi. Fiché S mais sans antécédent judiciaire, il disposait d'une autorisation de détention d'armes car il pratiquait le tir sportif. Dans la lettre trouvée par les enquêteurs, l'homme affirme avoir joué "double jeu" en constituant un arsenal dans le cadre de son activité de tir sportif en vue de commettre un attentat.

Adam Djaziri avait fait l'objet d'une fiche de recherche Interpol (aujourd'hui inactive) à la demande de la Tunisie pour des faits datant de 2013, ont expliqué des sources proches du dossier, affirmant toutefois qu'il n'avait pas été visé par un mandat d'arrêt international. Il avait été «repéré dans un appartement où il y avait des armes et des gens proches de la mouvance jihadiste», selon une source proche du dossier.

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