Douze brigades cynophiles vont être déployées officiellement à partir de ce lundi sur le réseau régional de la SNCF.
Les agents et leurs chiens, fonctionnant en binôme, seront ainsi intégrés à des équipes mobiles de la «SUGE» (sûreté ferroviaire), formées pour intervenir sur le terrain, là où le trafic est important et le risque jugé plus élevé (grandes gares parisiennes, Transilien et RER).
«Cette action s'inscrit dans une politique globale menée par Valérie Pécresse en faveur de la sécurité dans les transports», a expliqué hier Laurent Probst, directeur général d’Ile-de-France Mobilités (ex-Stif).
Pour lui, ces brigades – dont le nombre sera porté à vingt d’ici à la fin de l’année – remplissent un double objectif : réduire le temps d’intervention sur les colis suspects et garantir la sécurité des usagers.
Selon Laurent Probst, «il faut 5 à 15 minutes à un chien pour lever le doute», alors que la police met souvent plus d'une heure pour arriver sur les lieux lorsqu'un colis est considéré comme suspect et encore plus de temps pour le traiter.
Le coût global de l’opération est fixé à six millions d’euros sur trois ans, pris en charge par la SNCF et Ile-de-France Mobilités. De son côté, la RATP expérimente ce dispositif depuis décembre 2016.