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Baisse de crédits : les régions quittent la Conférence des territoires

Des responsables des régions françaises donnent une conférence de presse après le discours du Premier ministre Edouard Philippe à Orléans, le 28 septembre 2017 [GUILLAUME SOUVANT / AFP] Des responsables des régions françaises donnent une conférence de presse après le discours du Premier ministre Edouard Philippe à Orléans, le 28 septembre 2017 [GUILLAUME SOUVANT / AFP]

Les régions se retirent de la Conférence des territoires instaurée par l'exécutif, pour protester contre la baisse de crédits décidée par le gouvernement, ont annoncé jeudi les présidents de régions réunis en congrès à Orléans.

Les élus réagissaient à la confirmation par le Premier ministre Edouard Philippe d'une baisse de 450 millions d'euros de crédits pour 2018, en ouverture des débats. La Conférence des territoires, mise en place par Emmanuel Macron en juillet et qui rassemble toutes les collectivités locales et leurs associations, doit se réunir à nouveau en décembre.

«Comment entrer en discussion sur des sujets importants si l'on n'a pas d'abord la confiance», s'est interrogé le président de Régions de France, Philippe Richert (LR, Grand est), lors d'une conférence de presse commune des présidents de région.

Suppression de 450 millions d'euros de crédits

«Les régions se retirent de la Conférence territoriale et ne participent pas à partir d'aujourd'hui à des discussions sur des réformes qui sont le faux nez d'une reprise des responsabilités qui leur ont été confiées», a poursuivi François Bonneau (PS, Centre-Val-de-Loire), vice-président de l'association. «On ne peut avoir confiance en aucune manière en un gouvernement qui nous retire de façon totalement injuste 450 millions d'euros», a-t-il affirmé.

En ouverture du congrès, le Premier ministre avait confirmé la suppression de 450 millions d'euros de crédits pour 2018. «Nous avons décidé de ne pas intégrer le fond exceptionnel de 450 millions d'euros dans le montant de la TVA qui vous sera alloué», a-t-il déclaré.

Une décision que les présidents de régions jugent «inacceptable» et considèrent comme un non respect des engagements de l'Etat.

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