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Affaire Fiona : le procès en appel renvoyé en janvier 2018

En première instance, Cécile Bourgeon avait été condamnée à cinq ans de prison et Berkhane Makhlouf à vingt ans. [Thierry Zoccolan / AFP]

Après l'incroyable rebondissement de l'audience de vendredi dernier, la cour d'assises de Haute-Loire a ordonné le renvoi du procès en appel de l'affaire Fiona en janvier 2018. 

Vendredi après-midi, Me Portejoie, avocat de Cécile Bourgeon, la mère de Fiona, et Me Khanifar, avocat de Berkane Makhlouf, le beau-père de la petite fille, avaient quitté le procès avec fracas, estimant que «leur probité» avait été «mise en cause» par une avocate de la partie civile, Me Grimaud. 

Ce lundi 16 octobre, à la reprise des débats, les deux avocats des accusés ont de nouveau plaidé le renvoi du procès en appel. «Les accusations, en ce qui me concerne, sont fallacieuses et ont pu produire dans l'esprit des jurés des effets dévastateurs», a notamment argué Me Khanifar. 

Colère de l'avocat du père de Fiona

Selon nos confrères présents à l'audience de ce lundi, la décision de la cour a suscité des remous. L'avocat de Nicolas Chafoulais, le père de Fiona, a notamment dénoncé une «prise d'otages». 

Cécile Bourgeon et son ex-compagnon Berkhane Makhlouf sont jugés pour coups mortels contre la petite Fiona. La fillette de 5 ans est décédée en 2013 et son corps n'a jamais été retrouvé. En première instance, la mère avait été condamnée à cinq ans de prison, notamment pour «non assistance à personne en danger» et «dénonciation de crime imaginaire» tandis que le beau-père avait écopé de vingt ans de réclusion criminelle. Tous deux nient avoir porté des coups ayant pu provoquer la mort de la victime. 

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