Ancienne attachée parlementaire de Cécile Duflot, Marine Tondelier affirme que les collaboratrices savaient avec qui ne pas prendre l'ascenseur à l'Assemblée nationale, afin d'éviter de se faire harceler.
Il n'existait pas de liste écrite, mais des «conseils informels qui se transmettent à la cantine, aux pauses-café, dans les soirées entre collaborateurs» pour éviter les députés, avec qui «il ne fallait pas trop prendre de risques», a expliqué l'élue Europe-Ecologie-Les Verts à Hénin Beaumont au site l'Express.
C'est ce dimanche sur France 2, que Marine Tondelier a dénoncé l'attitude de certains députés. «On savait qu'il ne fallait pas prendre l'ascenseur avec eux. Il y a avait un risque qu'ils vous collent une main aux fesses et qu'il y ait des histoires».
L'élue se refuse de décliner l'identité de ces parlementaires hommes. Mais, entend faire comprendre l'ampleur du phénomène.
Sur France 2, Marine Tondelier estime que le harcèlement sexuel est d'autant plus violent à l'Assemblée nationale que les députés ont «l'ivresse du pouvoir», et que le rapport de domination se voit ainsi exacerbé.
Il n'y a pas d'excuses à ce genre de comportements. Surtout, quand on écrit la loiMarine Tondelier, sur France 2